Bonjour à toutes !!!! À l'heure qu'il est, avec le décalage horaire... Je suis à Osaka, c'est sûr... Et je suis déjà en 2012 *O* Si tout se passe bien, avec Machan, nous venons d'assister au concert du Countdown des Eito et nous sommes en train de fêter la nouvelle année je ne sais pas trop où, certainement en refaisant le concert de A à Z !!!! Enfin j'espère...
Voilà enfin le dernier chapitre... J'espère que vous aimerez la fin n_n Pour tout vous dire, je savais que ça se terminerai comme ça dès les premiers chapitres XD
Cette fois encore, vous avez certainement d'autres choses à faire que lire... Mais pour mes lectrices du 31 décembre, passez un bon réveillon !!!!! Pour les autres, j'espère que vous vous êtes bien amusées ^^
Chapitre 27
À la sortie du parc, Jun acheta quelques affaires dans un conbini et prit une chambre dans un hôtel tout proche. Une fois dans sa chambre, elle prit son téléphone.
- Mais où t'es ?! Ça t'éclate de disparaître ? grogna son correspondant juste après avoir décroché.
- Salut Riida. Ça te dit un nouveau rencard dans un hôtel ?
- Qu... qu... quoi ?
- Je viens de voir Jun.
- J'arrive tout de suite !
Avant de partir, Ohno rassembla les affaires de Jun pour les lui amener, puis il sauta dans un taxi et rejoignit Jun dans sa chambre. Aussitôt entré, elle se réfugia dans ses bras.
- Je t'adore Riida.
- Moi aussi Jun... J'ai l'impression que tout ne s'est pas super bien passé avec Matsujun.
- Pas vraiment.
Jun lui raconta le déroulement de sa visite chez Sho puis sa rencontre avec Matsujun dans le parc. Mais une fois n'est pas coutume, elle ne pleurait pas.
- Avec Nino, on se doutait d'un truc dans le genre. Tordu, mais totalement à la portée de Matsujun.
- Mouais... J'aurais dû sentir le truc venir aussi. C'est le spécialiste des plans foireux après tout.
- Et t'es partie ? Je croyais que tu étais amoureuse de lui ?
- Évidemment. Mais tu penses vraiment que je peux être avec lui comme si de rien n'était ?
- Eh bien... Seul Sho pourrait te le dire.
- Je préfère autant ne plus le voir. Il a été clair tout à l'heure.
- Il était sous le choc. On ne lui avait pas dit qu'on t'amènerait chez lui. Je suppose qu'il s'attendait à te voir dans le week-end mais... trois mois et demi, quand même !
- Oui merci... Dis... hésita Jun. Tu pourrais me pardonner à sa place ?
Ohno la fixa un instant, incertain de sa réponse.
- Et ne me mens pas pour me protéger, dit Jun avec un léger sourire.
- Je ne sais pas. Si je le pouvais, ça prendrait certainement beaucoup de temps. Tu as pu pardonner à Matsujun ?
- Non. Mais comme tout le monde aime me le rappeler, je fuis à la moindre occasion.
- Parle-s'en avec Sho. Il n'y a que lui qui puisse te répondre.
- Ça m'énerve quand tu as raison.
- J'ai toujours raison ! Tu aurais dû t'y faire depuis le temps ! rigola Ohno. Et après ? demanda-t-il, soudain sérieux.
- Après quoi ?
- Si Sho te donne le feu vert, qu'est-ce que tu feras ? Matsujun a dit qu'il renonçait à te poursuivre, enfin il dit ça pour le moment, mais on sait tous les deux que si tu fais le premier pas, il n'hésitera pas une seule seconde. Comme il l'a dit, vous ne pourrez jamais vraiment passer à autre chose. Vous serez toujours amoureux.
- Je ne sais pas... Les sentiments c'est une chose mais...
- Mais quoi ?
- Notre histoire gâche la vie de tout le monde.
- Bon, comme t'es bouchée, je vais y mettre un peu plus les formes. Nino, Aiba-chan et moi, on était très contents de voir qu'avec Sho ça marchait. Quand on t'a rencontrée, tu étais sur la défensive avec tout le monde. Je suppose que c'est grâce aux fiançailles que tu as baissé ta garde avec moi puis avec les autres. Sho, lui, t'a redonné le sourire et ça nous a vraiment fait plaisir. Mais dans le fond, on se doutait que ça ne durerait pas éternellement. On a toujours été persuadés qu'un jour ou l'autre vous vous remettriez ensemble avec Matsujun. Je pense que Sho aussi, il n'a seulement pas voulu se l'avouer. Lui-même m'a dit qu'il avait été attiré par le toi attiré par Matsujun, vous faites une belle brochette de sado-maso ! On savait qu'un jour on aurait à affronter une « situation de crise ». Alors, tes amis – puisqu'il semble que j'ai besoin de te rappeler que c'est ce qu'on est – ne seront pas choqués, embêtés ni quoi que ce soit dans le genre si demain vous nous annoncez que vous êtes en couple. Ce qui nous importe c'est votre bonheur. Compris ?
Jun hocha la tête puis Riida se leva.
- Je vais te laisser. Tu as besoin de te reposer avant le mariage.
- Je t'adore, lui dit-elle encore une fois en lui faisant un câlin.
- Moi aussi.
Jun ne savait plus quoi penser. Ohno avait probablement raison... non certainement, comme d'habitude, et elle devait parler avec Sho. Elle prit une douche pour se rafraîchir les idées, glissa dans son jean le plus confortable, saisit le premier tee-shirt de sa valise et mit ses vieilles Converse oranges. Elle attrapa son sac et ouvrit la porte. Elle s'arrêta net en voyant Sho sur le seuil.
- Oh ! s'exclama Jun. Tu es... là ? demanda-t-elle en lui touchant le bras d'un doigt, effrayée d'avoir à faire à une hallucination.
- Ça se voit non ! répondit-il en réprimant un sourire.
- Bah... euh... rentre, je t'en prie, proposa-t-elle en se poussant.
- Merci. Riida m'a dit où te trouver.
- Dans la mesure où c'est le seul qui sait – savait – que j'étais là, c'est logique.
Sho s'installa dans un fauteuil et Jun s'assit sur son lit, le plus loin possible de lui.
- Matsujun m'a dit ce qui s'était passé, lança-t-il de but en blanc.
- Pfffffff...
- Il est venu tout me balancer après que tu sois partie et ta réaction ne m'étonne même pas. Quand Riida m'a appelé, je me suis dit qu'il fallait que je vienne te voir.
- Ne me dis pas que tu viens me faire la morale ou me remonter le moral quand même !
- Tu penses que c'est nécessaire ?
- Tu n'as plus besoin de jouer au psychologue avec moi. Épargne-toi au moins ça.
- C'est sûr, c'est pas vous qui allez le faire, répondit-il brusquement.
- Désolée.
- J'ai pas dit ça pour que tu t'excuses. Tu ne fais que ça quand on se voit. C'est fatiguant. Comme tu l'as dit avant de partir (et Jun baissa la tête), ça a toujours été lui. C'est plus fort que toi, que vous. Au fond de moi, j'ai toujours su que ça se terminerai comme ça... Bon d'accord, pas exactement comme ça, ajouta-t-il en voyant la moue de Jun, j'aurais préféré que ça se finisse plus « proprement » entre nous, mais vous êtes faits l'un pour l'autre.
- C'est horrible de t'entendre dire ça...
- C'est horrible d'avoir à te le dire. Alors tu attends que je te pardonne ? Que je te dise que tout va bien pour moi ?
- Je... J'aurais voulu ne jamais te faire de mal, répondit Jun penaude.
- On ne revient pas en arrière. Pour le reste, on a eu de bons moments tous les deux, et je sais que tu as été sincère avec moi, ou du moins que tu croyais sincèrement l'être, et je me souviendrai de ça. Alors oui, je te pardonnerai un jour, certainement, à Matsujun aussi, mais ça va prendre du temps. Et puis, je ne vais pas me laisser abattre parce parce que notre histoire s'est mal terminée. Je trouverai la fille qui est faite pour moi, un jour ou l'autre. En ce qui concerne le feu vert, je n'ai pas à vous empêcher d'être ensemble puisque depuis le départ ça devait se passer comme ça. Est-ce que ça va me faire plaisir ? Disons que je vais faire avec et que je vais m'efforcer de ne pas vous voir tant que je n'aurai pas tourné la page, définitivement.
- Je ne...
- Mais si après ça tu le laisses partir, alors j'aurais le sentiment que tu t'es vraiment foutu de moi et que tout ça n'aura servi à rien. Je risquerais de ne pas te le pardonner.
Quelques larmes coulèrent sur les joues de Jun. Par réflexe, Sho se leva, prêt à la prendre dans ses bras pour la consoler mais s'arrêta à mi-chemin.
- Je vais y aller, dit-il gêné. Tu as besoin de réfléchir, même si la réponse est évidente.
- Mer...
- Ne me remercie pas, la coupa-t-il.
- Pourquoi tu fais tout ça ?
- Vous êtes fatigants... surtout toi en fait. Matsujun traîne sa déprime et sa mauvaise humeur depuis trois mois et demi mais j'y suis habitué. Toi, non seulement tu fuis à l'autre bout du monde, mais en plus tu refuses d'affronter la réalité.
- Je sais...
- Matsujun sait ce qu'il veut. Il a compris depuis longtemps que même si vous vous sentiez coupables, vos sentiments ne changeraient pas. Alors à quoi bon lutter. Et... je vous déteste d'avoir à me faire dire ça... pendant les trois mois où vous avez... tu vois quoi... (et Jun hocha la tête en guise de réponse) je ne l'avais pas vu aussi heureux depuis longtemps. Et à mon avis ce n'est pas parce qu'il se « vengeait ».
- Sho...
- Ne m'oblige pas à te redire tout ça... Bye.
- Bye. Je suis dé...
- Ça suffit ! Sérieusement ! Au prochain « désolée », c'est clair, je ne veux plus jamais entendre parler de toi ! Compris ? demanda Sho sévère.
Jun s'apprêta à s'excuser une fois de plus mais se retint au dernier moment et détourna la tête. Quand elle regarda à nouveau Sho, il lui adressa un sourire triste et résigné et sortit de la chambre. Jun attendit quelques minutes et regarda sa montre. Elle prit ses affaires et retourna au conbini proche de l'hôtel. Après son achat, elle héla un taxi. Le trajet fut court, peut-être trop court pour Jun, qui angoissait à l'idée de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Elle paya la course et se retrouva face à un autre immeuble qu'elle avait quitté trois mois et demi plus tôt.
- Re... dit Jun avec un petit salut de la main et un sourire gêné quand la porte de l'appartement s'ouvrit.
- Jun... Cette fois je pensais vraiment ne plus jamais te revoir, souffla Matsujun ému.
- Je l'ai cru aussi... Je peux entrer ?
- Bien sûr.
- Joyeux anniversaire, lui souhaita Jun en lui tendant un petit sac une fois arrivés dans le salon.
- Euh... Merci, répondit-il déstabilisé en sortant une mangue du sac tendu par Jun.
- Je n'ai pas eu le temps de trouver autre chose...
- J'adore les mangues... Mais... C'est quoi ces sacs ? demanda-t-il suspicieux
- Je ne sais pas si je vais retourner dans ma chambre d'hôtel alors...
- Hôtel ? Tu ne restes pas chez tes parents ?
- Disons que j'avais besoin de rester seule après le parc...
- Et tu penses aller où comme ça ? insista-t-il imaginant tous les scénarios possibles.
- Eh bien... hésita Jun.
- Tu t'en vas ? demanda-t-il sous le choc.
- Non ! s'exclama-t-elle. Je voulais m'excuser pour tout à l'heure, reprit-elle plus calmement.
- T'ex...
Matsujun ne finit pas sa phrase et se précipita sur Jun pour l'embrasser. Alors qu'elle commençait à déboutonner sa chemise, il saisit ses mains pour l'arrêter.
- Attends... Non... Je suis déjà tombé dans ce piège. À quoi je dois m'en tenir cette fois ? demanda-t-il en s'éloignant un peu de Jun. Est-ce que tu vas repartir je ne sais pas où sans me donner de nouvelles pendant des mois ? Est-ce que tu vas me plaquer du jour au lendemain sans raison ? Est-ce que tu vas faire deux pas en arrière chaque fois qu'on en fera un en avant ? Je ne nie avoir eu des torts dans l'échec de notre relation. Mais la dernière fois que tu es venue, je pensais vraiment que tu étais prête alors je ne supporterai pas que tu me laisses une troisième fois.
Jun se mit à pleurer, se rendant compte qu'ils étaient deux à souffrir ces dernières années.
- Excuse-moi, lui murmura-t-elle en le prenant dans ses bras. Je ne vais plus nulle part, reprit-elle plus fort en le regardant dans les yeux. Enfin si, il faut quand même que je termine mon contrat à Paris, mais je reviens dans trois mois et après ça, je ne partirai plus jamais. Pendant deux ans j'ai été un zombie. Tu es mon air et j'ai besoin de toi pour vivre.
- Tu es sûre de toi ? Je t'ai l'ai dit, je ne m'en remettrai pas la prochaine fois que tu te diras que c'est trop méchant pour Sho ou que Riida regrettera à jamais sa fiancée.
Jun reprit sa respiration et essaya de se détendre, elle devait encaisser et elle savait qu'elle le méritait. Matsujun avait toujours fait le premier pas, elle n'avait jamais pris d'initiative pour leur couple mais cette fois, c'était à elle de le faire et elle se sentait prête.
- Trente secondes s'il te plaît, demanda-t-elle à Matsujun.
- Quoi ? Tu ne vas quand même pas interrompre cette conversation ! s'exclama-t-il abasourdi.
- J'ai besoin d'emprunter ta salle de bain juste un moment, répondit-elle en prenant son sac avec elle.
Après avoir fermé le verrou, elle se précipita sur son sac qu'elle vida complètement sur le sol à la recherche de sa trousse d'accessoires. Une fois retrouvée, elle s'activa et ressortit de la salle de bains au bout de dix minutes.
- Trente secondes ? demanda Matsujun visiblement contrarié.
- S'appliquer demande parfois du temps.
- Hein ?
- Je n'ai jamais été aussi sûre de moi qu'à cet instant, dit-elle en prenant les mains de Matsujun dans les siennes et le regardant dans les yeux.
- Cette fois c'est moi qui vais avoir besoin d'un décodeur.
- Jun, reprit-elle en ignorant la dernière remarque. Est-ce que tu veux m'épouser ? demanda-t-elle en sortant une bague faite de fils d'aluminium violets, oranges et argentés.
- Tu... Ne fais pas ça pour me prouver quelque chose s'il te plaît, répondit-il surpris.
Jun s'attendait à cette réaction et expliqua :
- Je ne veux rien te prouver. Je t'aime et je veux m'engager avec toi. Même si ça prend des années avant qu'on puisse se marier. Je sais ce que je veux : c'est toi, et pour l'éternité.
Matsujun lui sourit plus tendrement que jamais et l'embrassa passionnément.
- Est-ce que je dois réclamer pour que tu me passes ma bague de fiançailles au doigt ? demanda-t-il amusé.
Jun lui rendit son sourire et passa la bague qu'elle venait de créer à l'annulaire gauche de son fiancé. Il se regardèrent longtemps dans les yeux et collèrent leurs fronts l'un contre l'autre. Pour la première fois depuis longtemps, ils se sentaient tous les deux pleinement, entièrement, satisfaits et heureux.
- Violet pour ma couleur d'Arashi, dit-il en touchant le fil de cette couleur.
- C'est grâce à Arashi qu'on s'est connus, expliqua Jun.
- Et orange pour ta couleur préférée... Orange... Chacun ses goûts... la taquina Matsujun.
- Et en plus c'est bon pour la santé ! s'exclama-t-elle.
- Ça prendra beaucoup de temps, affirma-t-il en redevenant sérieux.
- Je ne suis pas pressée. Mais je t'en supplie, on arrête de se cacher à tout prix et surtout, ne retente plus jamais un de tes plans foireux !
- Promis, rigola-t-il avant de l'embrasser.
La nuit fut très courte pour les Jun puisqu'elle devait être au temple où aurait lieu le mariage d'Erika et Zack à neuf heures.
- Jun, je vais peut-être abuser en te le demandant, mais j'aimerais que tu es la même bague de fiançailles que moi, proposa Matsujun pendant qu'ils s'habillaient.
Jun lui sourit et partit se faire sa bague que Matsujun lui passa à l'annulaire avec la même émotion que la veille. Arrivés au temple, Jun rejoignit Sara pour l'aider à préparer Erika.
- Jun ! Comment vas-tu ? demanda Sara inquiète.
- Plus tard, Erika d'abord.
- Bonjour, je suis Hell, la sœur de Zack, se présenta une belle jeune femme. J'ai beaucoup entendu parler de toi. Je suis ravie de te rencontrer enfin !
- De même ! répondit Jun qui repensait à tout ce qu'elle savait de sa famille et était désolée pour Hell.
- Ah ! Et voici mon petit monstre, Aiko. Viens dire bonjour ma chérie.
Aiko monta sur le tabouret à côté de Jun et l'embrassa sur la joue.
- Bonjour ! Je te reconnais ! Tu es la jolie dame des panneaux publicitaires !
Jun, gênée, le confirma et embrassa à son tour Aiko. Elle sortit ensuite la parure qu'elle avait créée spécialement pour le mariage, composée d'un peigne, de boucles d'oreilles et d'un collier. Elle proposa aussi de faire un essayage de l'alliance.
- C'est magnifique Jun, sanglota Erika.
- Elle est comme ça depuis un mois, murmura Sara à Jun.
- Et Zack ? Son alliance ? interrogea la mariée prise d'une crise de panique.
- Ça aussi ça fait un mois que ça dure, dit Sara en aparté.
- Il est en train de l'essayer et si il faut que je la retouche, j'ai tout ce qu'il faut avec moi ! Je peux bosser en méga speed !
- Mon bébé, va voir oncle Zack et demande-lui si l'alliance est à la bonne taille, demanda Hell à sa fille. Et dis à ton père et à tes oncles que je les ai entendu et qu'il est hors de question qu'ils essayent de faire de l'étang un geyser illuminé avec des feux d'artifice à la tombée de la nuit sous réserve des menaces de tortures habituelles
- OK m'man ! s'exclama la petite fille en rigolant.
De son côté, Matsujun avait rejoint Nino, le marié et ses frères avec l'alliance.
- Je dois en conclure que cette fois tout s'est vraiment arrangé ? demanda Nino avec un grand sourire.
Matsujun lui répondit par un sourire allant jusqu'aux oreilles.
- Maman veut savoir si l'alliance est ok ! cria Aiko en débarquant dans la maison de Zack.
- Elle est parfaite ! répondit Zack aux anges.
- Et elle m'a dit de vous dire de laisser tomber votre projet de geyser illuminé ou alors elle vous étripera comme dans Scream !
- Pfffff, c'est toi qui a vendu la mèche Sai ? demanda Zack à l'un de ses frères.
- Pourquoi tu m'accuses ?
Il regarda Aiko. Sa présence était pour lui une preuve.
- Papa, je pense qu'il vaut mieux éviter de contrarier maman en ce moment, dit-elle en regardant Sai. Vous avez été particulièrement chiants avec elle ces dernières semaines.
Matsujun regarda Nino, surpris.
- Aiko est plus mature que tous ses oncles et son père réunis, murmura-t-il à l'adresse de son ami. C'est une famille de fous. Mais on s'y fait.
À 14 heures, la cérémonie commença. Trop occupés jusque là, Jun et Sara n'avaient pas revu leurs amoureux. Aussi, heureuse de le revoir pour la première fois depuis trois mois et demi, Jun embrassa rapidement Nino, puis ils s'installèrent avant que la mariée ne remonte l'allée. Sara et Jun étaient côté à côte, encadrées par leurs petits-amis. Les Jun étaient collés l'un à l'autre et dans une position inhabituelle, se tenaient par leurs mains gauches, trop heureux de s'être enfin retrouvés. Sara et Nino, contents pour leurs amis, se faisaient des sourires entendus quand ils remarquèrent qu'ils portaient tous les deux la même bague à l'annulaire.
- Je suppose qu'il faudra bientôt les appeler les Matsujun, susurra Nino à Sara, les faisant pouffer.
Il sortit discrètement son téléphone et prit les mains gauches en photo qu'il envoya au reste du groupe. Les réponses ne tardèrent pas.
« From: aiba-thesuperidol@xxx.co.jp
To: ninothegreat@xxx.co.jp
Subject: ^____________^
Date: Sun, 30 Aug 2009 14:15:46
ENFIN ! Je reviens à Tokyo ce soir ! Je veux les voir tous les deux !
Good job !
« From: superriida@xxx.co.jp
To: ninothegreat@xxx.co.jp
Subject: Qui c'est le boss ?
Date: Sun, 30 Aug 2009 14:17:28
Enfin ! J'ai un sentiment de devoir accompli !
« From: toohot@xxx.co.jp
To: ninothegreat@xxx.co.jp
Subject:
Date: Sun, 30 Aug 2009 14:17:53
Enfin ! Ils ne feront jamais rien comme tout le monde ces deux-là... Tout rentre dans l'ordre je suppose. Je les éviterai encore un peu mais je ne peux pas m'empêcher d'être content pour eux... Ça m'énerve !!!!
Pendant l'échange des vœux, Jun et Matsujun se regardèrent.
- Je t'aime, déclara Matsujun.
- Je t'aime, répondit Jun.
- À jamais.
- Tu es mon diamant. (trop nian nian T_T )
FIN
Pour de vrai cette fois...
photo : Jun ~ Popolo 07.09 - katokathy