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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 18:00

Bonjour à toutes !!!! À l'heure qu'il est, avec le décalage horaire... Je suis à Osaka, c'est sûr... Et je suis déjà en 2012 *O*  Si tout se passe bien, avec Machan, nous venons d'assister au concert du Countdown des Eito et nous sommes en train de fêter la nouvelle année je ne sais pas trop où, certainement en refaisant le concert de A à Z !!!! Enfin j'espère...  

Voilà enfin le dernier chapitre... J'espère que vous aimerez la fin n_n  Pour tout vous dire, je savais que ça se terminerai comme ça dès les premiers chapitres XD

 

Cette fois encore, vous avez certainement d'autres choses à faire que lire... Mais pour mes lectrices du 31 décembre, passez un bon réveillon !!!!! Pour les autres, j'espère que vous vous êtes bien amusées ^^

 

 

 

 

Chapitre 27





À la sortie du parc, Jun acheta quelques affaires dans un conbini et prit une chambre dans un hôtel tout proche. Une fois dans sa chambre, elle prit son téléphone.

- Mais où t'es ?! Ça t'éclate de disparaître ? grogna son correspondant juste après avoir décroché.
- Salut Riida. Ça te dit un nouveau rencard dans un hôtel ?
- Qu... qu... quoi ?
- Je viens de voir Jun.
- J'arrive tout de suite !

Avant de partir, Ohno rassembla les affaires de Jun pour les lui amener, puis il sauta dans un taxi et rejoignit Jun dans sa chambre. Aussitôt entré, elle se réfugia dans ses bras.

- Je t'adore Riida.
- Moi aussi Jun... J'ai l'impression que tout ne s'est pas super bien passé avec Matsujun.
- Pas vraiment.

Jun lui raconta le déroulement de sa visite chez Sho puis sa rencontre avec Matsujun dans le parc. Mais une fois n'est pas coutume, elle ne pleurait pas.

- Avec Nino, on se doutait d'un truc dans le genre. Tordu, mais totalement à la portée de Matsujun.
- Mouais... J'aurais dû sentir le truc venir aussi. C'est le spécialiste des plans foireux après tout.
- Et t'es partie ? Je croyais que tu étais amoureuse de lui ?
- Évidemment. Mais tu penses vraiment que je peux être avec lui comme si de rien n'était ?
- Eh bien... Seul Sho pourrait te le dire.
- Je préfère autant ne plus le voir. Il a été clair tout à l'heure.
- Il était sous le choc. On ne lui avait pas dit qu'on t'amènerait chez lui. Je suppose qu'il s'attendait à te voir dans le week-end mais... trois mois et demi, quand même !
- Oui merci... Dis... hésita Jun. Tu pourrais me pardonner à sa place ?

Ohno la fixa un instant, incertain de sa réponse.

- Et ne me mens pas pour me protéger, dit Jun avec un léger sourire.
- Je ne sais pas. Si je le pouvais, ça prendrait certainement beaucoup de temps. Tu as pu pardonner à Matsujun ?
- Non. Mais comme tout le monde aime me le rappeler, je fuis à la moindre occasion.
- Parle-s'en avec Sho. Il n'y a que lui qui puisse te répondre.
- Ça m'énerve quand tu as raison.
- J'ai toujours raison ! Tu aurais dû t'y faire depuis le temps ! rigola Ohno. Et après ? demanda-t-il, soudain sérieux.
- Après quoi ?
- Si Sho te donne le feu vert, qu'est-ce que tu feras ? Matsujun a dit qu'il renonçait à te poursuivre,  enfin il dit ça pour le moment, mais on sait tous les deux que si tu fais le premier pas, il n'hésitera pas une seule seconde. Comme il l'a dit, vous ne pourrez jamais vraiment passer à autre chose. Vous serez toujours amoureux.
- Je ne sais pas... Les sentiments c'est une chose mais...
- Mais quoi ?
- Notre histoire gâche la vie de tout le monde.
- Bon, comme t'es bouchée, je vais y mettre un peu plus les formes. Nino, Aiba-chan et moi, on était très contents de voir qu'avec Sho ça marchait. Quand on t'a rencontrée, tu étais sur la défensive avec tout le monde. Je suppose que c'est grâce aux fiançailles que tu as baissé ta garde avec moi puis avec les autres. Sho, lui, t'a redonné le sourire et ça nous a vraiment fait plaisir. Mais dans le fond, on se doutait que ça ne durerait pas éternellement. On a toujours été persuadés qu'un jour ou l'autre vous vous remettriez ensemble avec Matsujun. Je pense que Sho aussi, il n'a seulement pas voulu se l'avouer. Lui-même m'a dit qu'il avait été attiré par le toi attiré par Matsujun, vous faites une belle brochette de sado-maso ! On savait qu'un jour on aurait à affronter une « situation de crise ». Alors, tes amis – puisqu'il semble que j'ai besoin de te rappeler que c'est ce qu'on est – ne seront pas choqués, embêtés ni quoi que ce soit dans le genre si demain vous nous annoncez que vous êtes en couple. Ce qui nous importe c'est votre bonheur. Compris ?

Jun hocha la tête puis Riida se leva.

- Je vais te laisser. Tu as besoin de te reposer avant le mariage.
- Je t'adore, lui dit-elle encore une fois en lui faisant un câlin.
- Moi aussi.

Jun ne savait plus quoi penser. Ohno avait probablement raison... non certainement, comme d'habitude, et elle devait parler avec Sho. Elle prit une douche pour se rafraîchir les idées, glissa dans son jean le plus confortable, saisit le premier tee-shirt de sa valise et mit ses vieilles Converse oranges. Elle attrapa son sac et ouvrit la porte. Elle s'arrêta net en voyant Sho sur le seuil.

- Oh ! s'exclama Jun. Tu es... là ? demanda-t-elle en lui touchant le bras d'un doigt, effrayée d'avoir à faire à une hallucination.
- Ça se voit non ! répondit-il en réprimant un sourire.
- Bah... euh... rentre, je t'en prie, proposa-t-elle en se poussant.
- Merci. Riida m'a dit où te trouver.
- Dans la mesure où c'est le seul qui sait – savait – que j'étais là, c'est logique.

Sho s'installa dans un fauteuil et Jun s'assit sur son lit, le plus loin possible de lui.

- Matsujun m'a dit ce qui s'était passé, lança-t-il de but en blanc.
- Pfffffff...
- Il est venu tout me balancer après que tu sois partie et ta réaction ne m'étonne même pas. Quand Riida m'a appelé, je me suis dit qu'il fallait que je vienne te voir.
- Ne me dis pas que tu viens me faire la morale ou me remonter le moral quand même !
- Tu penses que c'est nécessaire ?
- Tu n'as plus besoin de jouer au psychologue avec moi. Épargne-toi au moins ça.
- C'est sûr, c'est pas vous qui allez le faire, répondit-il brusquement.
- Désolée.
- J'ai pas dit ça pour que tu t'excuses. Tu ne fais que ça quand on se voit. C'est fatiguant. Comme tu l'as dit avant de partir (et Jun baissa la tête), ça a toujours été lui. C'est plus fort que toi, que vous. Au fond de moi, j'ai toujours su que ça se terminerai comme ça... Bon d'accord, pas exactement comme ça, ajouta-t-il en voyant la moue de Jun, j'aurais préféré que ça se finisse plus « proprement » entre nous, mais vous êtes faits l'un pour l'autre.
- C'est horrible de t'entendre dire ça...
- C'est horrible d'avoir à te le dire. Alors tu attends que je te pardonne ? Que je te dise que tout va bien pour moi ?
- Je... J'aurais voulu ne jamais te faire de mal, répondit Jun penaude.
- On ne revient pas en arrière. Pour le reste, on a eu de bons moments tous les deux, et je sais que tu as été sincère avec moi, ou du moins que tu croyais sincèrement l'être, et je me souviendrai de ça. Alors oui, je te pardonnerai un jour, certainement, à Matsujun aussi, mais ça va prendre du temps. Et puis, je ne vais pas me laisser abattre parce parce que notre histoire s'est mal terminée. Je trouverai la fille qui est faite pour moi, un jour ou l'autre. En ce qui concerne le feu vert, je n'ai pas à vous empêcher d'être ensemble puisque depuis le départ ça devait se passer comme ça. Est-ce que ça va me faire plaisir ? Disons que je vais faire avec et que je vais m'efforcer de ne pas vous voir tant que je n'aurai pas tourné la page, définitivement.
- Je ne...
- Mais si après ça tu le laisses partir, alors j'aurais le sentiment que tu t'es vraiment foutu de moi et que tout ça n'aura servi à rien. Je risquerais de ne pas te le pardonner.

Quelques larmes coulèrent sur les joues de Jun. Par réflexe, Sho se leva, prêt à la prendre dans ses bras pour la consoler mais s'arrêta à mi-chemin.

- Je vais y aller, dit-il gêné. Tu as besoin de réfléchir, même si la réponse est évidente.
- Mer...
- Ne me remercie pas, la coupa-t-il.
- Pourquoi tu fais tout ça ?
- Vous êtes fatigants... surtout toi en fait. Matsujun traîne sa déprime et sa mauvaise humeur depuis trois mois et demi mais j'y suis habitué. Toi, non seulement tu fuis à l'autre bout du monde, mais en plus tu refuses d'affronter la réalité.
- Je sais...
- Matsujun sait ce qu'il veut. Il a compris depuis longtemps que même si vous vous sentiez coupables, vos sentiments ne changeraient pas. Alors à quoi bon lutter. Et... je vous déteste d'avoir à me faire dire ça... pendant les trois mois où vous avez... tu vois quoi... (et Jun hocha la tête en guise de réponse) je ne l'avais pas vu aussi heureux depuis longtemps. Et à mon avis ce n'est pas parce qu'il se « vengeait ».
- Sho...
- Ne m'oblige pas à te redire tout ça... Bye.
- Bye. Je suis dé...
- Ça suffit ! Sérieusement ! Au prochain « désolée », c'est clair, je ne veux plus jamais entendre parler de toi ! Compris ? demanda Sho sévère.

Jun s'apprêta à s'excuser une fois de plus mais se retint au dernier moment et détourna la tête. Quand elle regarda à nouveau Sho, il lui adressa un sourire triste et résigné et sortit de la chambre. Jun attendit quelques minutes et regarda sa montre. Elle prit ses affaires et retourna au conbini proche de l'hôtel. Après son achat, elle héla un taxi. Le trajet fut court, peut-être trop court pour Jun, qui angoissait à l'idée de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Elle paya la course et se retrouva face à un autre immeuble qu'elle avait quitté trois mois et demi plus tôt.

- Re... dit Jun avec un petit salut de la main et un sourire gêné quand la porte de l'appartement s'ouvrit.
- Jun... Cette fois je pensais vraiment ne plus jamais te revoir, souffla Matsujun ému.
- Je l'ai cru aussi... Je peux entrer ?
- Bien sûr.
- Joyeux anniversaire, lui souhaita Jun en lui tendant un petit sac une fois arrivés dans le salon.
- Euh... Merci, répondit-il déstabilisé en sortant une mangue du sac tendu par Jun.
- Je n'ai pas eu le temps de trouver autre chose...
- J'adore les mangues... Mais... C'est quoi ces sacs ? demanda-t-il suspicieux
- Je ne sais pas si je vais retourner dans ma chambre d'hôtel alors...
- Hôtel ? Tu ne restes pas chez tes parents ?
- Disons que j'avais besoin de rester seule après le parc...
- Et tu penses aller où comme ça ? insista-t-il imaginant tous les scénarios possibles.
- Eh bien... hésita Jun.
- Tu t'en vas ? demanda-t-il sous le choc.
- Non ! s'exclama-t-elle. Je voulais m'excuser pour tout à l'heure, reprit-elle plus calmement.
- T'ex...

Matsujun ne finit pas sa phrase et se précipita sur Jun pour l'embrasser. Alors qu'elle commençait à déboutonner sa chemise, il saisit ses mains pour l'arrêter.

- Attends... Non... Je suis déjà tombé dans ce piège. À quoi je dois m'en tenir cette fois ? demanda-t-il en s'éloignant un peu de Jun. Est-ce que tu vas repartir je ne sais pas où sans me donner de nouvelles pendant des mois ? Est-ce que tu vas me plaquer du jour au lendemain sans raison ? Est-ce que tu vas faire deux pas en arrière chaque fois qu'on en fera un en avant ? Je ne nie avoir eu des torts dans l'échec de notre relation. Mais la dernière fois que tu es venue, je pensais vraiment que tu étais prête alors je ne supporterai pas que tu me laisses une troisième fois.

Jun se mit à pleurer, se rendant compte qu'ils étaient deux à souffrir ces dernières années.

- Excuse-moi, lui murmura-t-elle en le prenant dans ses bras. Je ne vais plus nulle part, reprit-elle plus fort en le regardant dans les yeux. Enfin si, il faut quand même que je termine mon contrat à Paris, mais je reviens dans trois mois et après ça, je ne partirai plus jamais. Pendant deux ans j'ai été un zombie. Tu es mon air et j'ai besoin de toi pour vivre.
- Tu es sûre de toi ? Je t'ai l'ai dit, je ne m'en remettrai pas la prochaine fois que tu te diras que c'est trop méchant pour Sho ou que Riida regrettera à jamais sa fiancée.

Jun reprit sa respiration et essaya de se détendre, elle devait encaisser et elle savait qu'elle le méritait. Matsujun avait toujours fait le premier pas, elle n'avait jamais pris d'initiative pour leur couple mais cette fois, c'était à elle de le faire et elle se sentait prête.

- Trente secondes s'il te plaît, demanda-t-elle à Matsujun.
- Quoi ? Tu ne vas quand même pas interrompre cette conversation ! s'exclama-t-il abasourdi.
- J'ai besoin d'emprunter ta salle de bain juste un moment, répondit-elle en prenant son sac avec elle.

Après avoir fermé le verrou, elle se précipita sur son sac qu'elle vida complètement sur le sol à la recherche de sa trousse d'accessoires. Une fois retrouvée, elle s'activa et ressortit de la salle de bains au bout de dix minutes.

- Trente secondes ? demanda Matsujun visiblement contrarié.
- S'appliquer demande parfois du temps.
- Hein ?
- Je n'ai jamais été aussi sûre de moi qu'à cet instant, dit-elle en prenant les mains de Matsujun dans les siennes et le regardant dans les yeux.
- Cette fois c'est moi qui vais avoir besoin d'un décodeur.
- Jun, reprit-elle en ignorant la dernière remarque. Est-ce que tu veux m'épouser ? demanda-t-elle en sortant une bague faite de fils d'aluminium violets, oranges et argentés.
- Tu... Ne fais pas ça pour me prouver quelque chose s'il te plaît, répondit-il surpris.

Jun s'attendait à cette réaction et expliqua :

- Je ne veux rien te prouver. Je t'aime et je veux m'engager avec toi. Même si ça prend des années avant qu'on puisse se marier. Je sais ce que je veux : c'est toi, et pour l'éternité.

Matsujun lui sourit plus tendrement que jamais et l'embrassa passionnément.

- Est-ce que je dois réclamer pour que tu me passes ma bague de fiançailles au doigt ? demanda-t-il amusé.

Jun lui rendit son sourire et passa la bague qu'elle venait de créer à l'annulaire gauche de son fiancé. Il se regardèrent longtemps dans les yeux et collèrent leurs fronts l'un contre l'autre. Pour la première fois depuis longtemps, ils se sentaient tous les deux pleinement, entièrement, satisfaits et heureux.

- Violet pour ma couleur d'Arashi, dit-il en touchant le fil de cette couleur.
- C'est grâce à Arashi qu'on s'est connus, expliqua Jun.
- Et orange pour ta couleur préférée... Orange... Chacun ses goûts... la taquina Matsujun.
- Et en plus c'est bon pour la santé ! s'exclama-t-elle.
- Ça prendra beaucoup de temps, affirma-t-il en redevenant sérieux.
- Je ne suis pas pressée. Mais je t'en supplie, on arrête de se cacher à tout prix et surtout, ne retente plus jamais un de tes plans foireux !
- Promis, rigola-t-il avant de l'embrasser.

La nuit fut très courte pour les Jun puisqu'elle devait être au temple où aurait lieu le mariage d'Erika et Zack à neuf heures.

- Jun, je vais peut-être abuser en te le demandant, mais j'aimerais que tu es la même bague de fiançailles que moi, proposa Matsujun pendant qu'ils s'habillaient.

Jun lui sourit et partit se faire sa bague que Matsujun lui passa à l'annulaire avec la même émotion que la veille. Arrivés au temple, Jun rejoignit Sara pour l'aider à préparer Erika.

- Jun ! Comment vas-tu ? demanda Sara inquiète.
- Plus tard, Erika d'abord.
- Bonjour, je suis Hell, la sœur de Zack, se présenta une belle jeune femme. J'ai beaucoup entendu parler de toi. Je suis ravie de te rencontrer enfin !
- De même ! répondit Jun qui repensait à tout ce qu'elle savait de sa famille et était désolée pour Hell.
- Ah ! Et voici mon petit monstre, Aiko. Viens dire bonjour ma chérie.

Aiko monta sur le tabouret à côté de Jun et l'embrassa sur la joue.

- Bonjour ! Je te reconnais ! Tu es la jolie dame des panneaux publicitaires !

Jun, gênée, le confirma et embrassa à son tour Aiko. Elle sortit ensuite la parure qu'elle avait créée spécialement pour le mariage, composée d'un peigne, de boucles d'oreilles et d'un collier. Elle proposa aussi de faire un essayage de l'alliance.

- C'est magnifique Jun, sanglota Erika.
- Elle est comme ça depuis un mois, murmura Sara à Jun.
- Et Zack ? Son alliance ? interrogea la mariée prise d'une crise de panique.
- Ça aussi ça fait un mois que ça dure, dit Sara en aparté.
- Il est en train de l'essayer et si il faut que je la retouche, j'ai tout ce qu'il faut avec moi ! Je peux bosser en méga speed !
- Mon bébé, va voir oncle Zack et demande-lui si l'alliance est à la bonne taille, demanda Hell à sa fille. Et dis à ton père et à tes oncles que je les ai entendu et qu'il est hors de question qu'ils essayent de faire de l'étang un geyser illuminé avec des feux d'artifice à la tombée de la nuit sous réserve des menaces de tortures habituelles
- OK m'man ! s'exclama la petite fille en rigolant.

De son côté, Matsujun avait rejoint Nino, le marié et ses frères avec l'alliance.

- Je dois en conclure que cette fois tout s'est vraiment arrangé ? demanda Nino avec un grand sourire.

Matsujun lui répondit par un sourire allant jusqu'aux oreilles.

- Maman veut savoir si l'alliance est ok ! cria Aiko en débarquant dans la maison de Zack.
- Elle est parfaite ! répondit Zack aux anges.
- Et elle m'a dit de vous dire de laisser tomber votre projet de geyser illuminé ou alors elle vous étripera comme dans Scream !
- Pfffff, c'est toi qui a vendu la mèche Sai ? demanda Zack à l'un de ses frères.
- Pourquoi tu m'accuses ?

Il regarda Aiko. Sa présence était pour lui une preuve.

- Papa, je pense qu'il vaut mieux éviter de contrarier maman en ce moment, dit-elle en regardant Sai. Vous avez été particulièrement chiants avec elle ces dernières semaines.

Matsujun regarda Nino, surpris.

- Aiko est plus mature que tous ses oncles et son père réunis, murmura-t-il à l'adresse de son ami. C'est une famille de fous. Mais on s'y fait.

À 14 heures, la cérémonie commença. Trop occupés jusque là, Jun et Sara n'avaient pas revu leurs amoureux. Aussi, heureuse de le revoir pour la première fois depuis trois mois et demi, Jun embrassa rapidement Nino, puis ils s'installèrent avant que la mariée ne remonte l'allée. Sara et Jun étaient côté à côte, encadrées par leurs petits-amis. Les Jun étaient collés l'un à l'autre et dans une position inhabituelle, se tenaient par leurs mains gauches, trop heureux de s'être enfin retrouvés. Sara et Nino, contents pour leurs amis, se faisaient des sourires entendus quand ils remarquèrent qu'ils portaient tous les deux la même bague à l'annulaire.

- Je suppose qu'il faudra bientôt les appeler les Matsujun, susurra Nino à Sara, les faisant pouffer.

Il sortit discrètement son téléphone et prit les mains gauches en photo qu'il envoya au reste du groupe. Les réponses ne tardèrent pas.


« From: aiba-thesuperidol@xxx.co.jp
To: ninothegreat@xxx.co.jp
Subject: ^____________^
Date: Sun, 30 Aug 2009 14:15:46

ENFIN ! Je reviens à Tokyo ce soir ! Je veux les voir tous les deux !
Good job !


« From: superriida@xxx.co.jp
To: ninothegreat@xxx.co.jp
Subject: Qui c'est le boss ?
Date: Sun, 30 Aug 2009 14:17:28

Enfin ! J'ai un sentiment de devoir accompli !


« From: toohot@xxx.co.jp
To: ninothegreat@xxx.co.jp
Subject:
Date: Sun, 30 Aug 2009 14:17:53

Enfin ! Ils ne feront jamais rien comme tout le monde ces deux-là... Tout rentre dans l'ordre je suppose. Je les éviterai encore un peu mais je ne peux pas m'empêcher d'être content pour eux... Ça m'énerve !!!!


Pendant l'échange des vœux, Jun et Matsujun se regardèrent.

- Je t'aime, déclara Matsujun.
- Je t'aime, répondit Jun.
- À jamais.
- Tu es mon diamant. (trop nian nian T_T )


Chapitre 27


FIN




Pour de vrai cette fois...

 

 

 

photo : Jun ~ Popolo 07.09 -  katokathy

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 18:00

Bonjour à toutes !!!! Joyeux Noël de Kyoto !!!!

Voilà la suite tant attendue de Grosse Fatigue... C'est à partir de ce chapitre que j'alterne un peu les points de vue de Kanna et de Ryo... Donc vous allez avoir le plaisir (?) de suivre Kanna ^^  Comme d'habitude, j'espère que vous aimerez !!!

La suite, le 1er janvier à 18 heures...

 

 

 

 

Chapitre 3

 

 

Chapitre 3 - 1

 

 

 

Le lundi se passa des plus normalement pour Kanna même si elle avait eu peur de s'effondrer par manque de sommeil la nuit précédente. Quand elle arriva chez elle à 20 heures, les cheveux un peu plus courts et en meilleur état, elle était exténuée. Un bain, un dîner rapide et au lit serait le programme de la soirée. À 21h30, elle éteignit la lumière de sa lampe de chevet et s'allongea. Enfin ! Elle y était ! Elle poussa un soupir d'aise, trop heureuse de retrouver son lit qu'elle aimait tant. Le meilleur moment de sa journée... Du moins c'est ce qu'elle croyait... Elle vit les heures défiler sur son réveil. À minuit passé, elle s'assit, se demandant ce qui pouvait clocher. Elle se releva pour se préparer une infusion qui l'aiderait à dormir. Une demi-heure plus tard elle était de retour dans son lit. Au bout d'une heure à tantôt se retourner sans cesse pour chercher la meilleure position, tantôt à rester immobile et se forcer à vider son esprit, tantôt à compter les moutons, elle se rassit, alluma la lumière et alla se chercher un livre. Elle resta une bonne dizaine de minutes devant sa bibliothèque, partagée entre le désir de relire Twilight et la raison qui voulait qu'elle prenne un livre qu'elle ne voudrait pas continuer coûte que coûte... Finalement, la raison l'emporta et elle trouva Moby Dick, bien caché, sur la dernière étagère du bas. Elle ne se souvenait pas de l'avoir emmené... elle avait dû se dire alors que ce serait un bon remède en cas d'insomnie. Elle se réinstalla confortablement dans son lit, ouvrit le livre... effet psychologique, elle se sentit tout de suite encore plus fatiguée, c'était le bon choix. Elle lut la première page, puis la deuxième, arriva à la troisième ?!? Elle n'avait jamais dépassé la deuxième page malgré toutes ses tentatives. Elle s'endormait toujours avant d'atteindre le premier mot de la troisième page. Comment était-ce possible ? De dégoût elle referma le livre : même si il était certainement très bien, elle ne voulait pas le vérifier ! Elle rangea le livre et s'installa sur le canapé à la recherche de programmes soporifiques. Lassée par l'inefficacité de sa télévision, elle retourna se coucher. Elle se demandait pourquoi elle n'arrivait pas à dormir... Elle était fatiguée, exténuée même, elle le sentait. Elle ne demandait qu'à dormir. Mais impossible. POURQUOI ? À 4 heures, toujours incapable de dormir, elle se leva et se mit à faire le ménage. D'abord dans sa chambre, puis dans le salon, la cuisine et enfin la salle de bain. Elle se contenta de tout astiquer, ayant encore assez de compassion pour ne pas faire subir le même sort à ses voisins en passant l'aspirateur à cette heure. À 6h30, elle prit un petit déjeuner bien mérité et partit prendre une douche. Elle se sentait toujours autant fatiguée mais elle avait besoin d'être bien ''réveillée'' pour aller travailler. Après un long passage sous l'eau brûlante, elle testa la manière forte pour se tonifier et finit de se laver à l'eau froide, ce qui lui arracha un cri. Une fois prête, elle partit à son travail, en plein cœur de Shibuya.

 

 

 

Sa journée se passa comme la précédente, sans problème, même si elle se sentait éreintée. Arrivée chez elle vers 19 heures, elle ne fit qu'un petit tour dans la salle de bain pour se brosser les dents et se laver la figure puis partit se coucher sans manger. Et comme la veille, malgré sa fatigue, elle ne ferma pas l'œil de la nuit. Elle refit plusieurs tentatives : télé, livre, moutons, infusion, lait au miel. Rien ne marchait. Le mercredi, des cernes noirs très marqués étaient apparus. Elle tenta de les masquer avec son maquillage et même s'ils étaient plus clairs, ils n'avaient pas disparu. Toutes ses collègues et même quelques clients lui firent remarquer qu'elle n'avait pas l'air en grande forme. Sa patronne, l'autorisa à partir un peu plus tôt pour qu'elle puisse se reposer. En arrivant chez elle, elle se dirigea directement dans sa chambre, se déshabilla, laissant ses vêtements à même le sol, et se coucha. Au bout de deux heures, toujours incapable de dormir, elle se rassit et alors elle craqua. Elle pleura, de fatigue, de frustration, d'incompréhension. Elle finit par se calmer après plus d'une heure et attendait le sommeil... Toujours rien. Après sa rupture, il lui était arrivé de pleurer comme ça et elle s’était endormie une fois calmée. Mais là, rien ! Le ventre de Kanna gargouilla alors bruyamment et elle se leva pour se préparer à manger. Elle remarqua qu'elle avait eu deux appels en absence de Miyu. Elle rappela sa meilleure amie qui décrocha à la première sonnerie.

 

— Mais pourquoi t'as pas répondu plus tôt ?

— J'essayais de dormir Miyu, répondit Kanna.

— Si tôt ? Tu t'es engueulée avec Derrick ?

— Hahaha ! s'esclaffa-t-elle sans humour. Ma relation avec Derrick se porte très bien merci. C'est seulement que j'ai du mal à dormir ces derniers jours.

— Sérieux ? Toi aussi ?

— Pourquoi moi aussi ? T'as des insomnies ?

— Non. Pas moi. Sho-chan me disait qu'il s'inquiétait pour Ryo parce qu'il n'avait pas réussi à dormir depuis la soirée.

— Le pauvre...

— Ouais ! C'est vraiment pas drôle. Je suis désolée de ne pas t'avoir rappelée avant mais j'étais un peu occupée...

— Avec ton Sho-chan je suppose.

— Oui, avoua-t-elle avec un sourire non dissimulé. Alors t'as aimé la soirée ? Ils sont drôles hein ?

— Oui très... Mais... Tu crois qu'ils l'ont mal pris que je ne les aie pas reconnus ?

— Ça y est ? Tu sais qui ils sont ? rit Miyu.

— Oui. Je suis tombée par hasard sur un drama où j'ai reconnu Ryo alors du coup j'ai fait des recherches sur internet. Il est cool leur groupe. J'aime bien !

— Eh ben ! Ils ont dû te faire une forte impression pour que tu dises ça ! Parce que mis à part tes groupes anglais...

— Bah ouais en fait...

— Alors ça te dirait de refaire une soirée avec eux vendredi ? Ça sera chez Tacchon cette fois.

— Euh pourquoi pas...

— Et sans coca-fraise cette fois !

— Promis !

 

Soudain une petite ampoule s'alluma au-dessus de la tête de Kanna.

 

— Tu es géniale Miyu ! Qu'est-ce que je ferais sans toi ! Merci ! Je te fais plein de gros bisous et on se rappelle demain pour la soirée ! Bye !

 

Miyu n'eut pas le temps de répondre ni de comprendre l'entrain soudain de Kanna que celle-ci avait déjà raccroché. Sa meilleure amie lui avait donné la solution et elle s'en voulut de ne pas y avoir pensé avant. Elle sortit une bouteille de coca de son frigo et se versa un grand verre de coca-fraise. Elle s'installa devant la télé, à peine attentive à l'émission diffusée et vidait verre sur verre. La troisième bouteille finie, elle se rendit à l'évidence que même si elle se sentait complètement pompette, elle n'était pas prête de s'endormir. Il était 2 heures du matin... Fallait-il continuer à boire pour s'endormir ou arrêter pour arriver sobre à son travail ? Elle se coucha sur son canapé et finit la nuit en comatant devant sa télévision. Le matin, résignée, elle partit travailler.

 

— T'as encore fait la fête toute la nuit ? lui demanda une collègue en voyant la tête de mort de Kanna.

— Non... Comme je ne réussissais pas à dormir j'ai décidé de me prendre une cuite au coca-fraise. J'ai vidé trois bouteilles sans résultats, mis à part que j'ai mal aux cheveux, répondit Kanna désespérée.

— Trois bouteilles ? reprit la collègue estomaquée.

— Je sais, ça m'étonne moi-même !

— Eh ben ! Qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi tu ne réussis pas à dormir ?

— Je sais pas. C'est pas comme si j'étais pas fatiguée pourtant. Mon lit est toujours aussi confortable. Mais je sais pas...

 

Les paroles de sa collègue résonnèrent dans la tête de Kanna, la plongeant dans ses pensées. Elle essayait de se souvenir de ce qu'elle ressentait dans son lit, quand elle était allongée, qu'elle sentait qu'elle allait s'endormir mais qu'elle ne pouvait pas fermer l'œil... Un manque... Elle ressentait un manque... Un peu comme un enfant qui aurait besoin de son doudou pour pouvoir dormir. Mais son doudou, une couverture tricotée par sa grand-mère paternelle à sa naissance, elle n'en avait plus besoin pour rejoindre les bras de Morphée depuis qu'elle avait 12 ans. Les bras... Les bras ? Kanna secoua la tête à l'idée saugrenue qui avait émergé et qu'elle n'avait pas osé formuler clairement. C'était impossible ! La fatigue la faisait délirer ! Pourtant quand elle se repassait la scène... NON ! Elle refusa d'y penser davantage et se remit au travail.

 

Pendant sa pause de midi, Miyu l'appela.

 

— Allô ? articula difficilement Kanna, en train de bâiller.

— Bonjour ! cria Miyu toujours en forme. Alors bien dormi ?

— Non ! répondit son amie avec mauvaise humeur. Ton idée était pourrie. Non seulement j'ai pas fermé l'œil mais en plus j'ai pris une cuite... et toute seule !

— Ma pauvre chérie ! Ne te force pas à venir demain soir, si tu préfères te reposer...

— Au pire, je m'endormirai sur place. Ça serait pas cool pour Tacchon cela dit... Mais je doute que je réussisse à dormir de toute façon...

— Comme tu veux, dit Miyu légèrement inquiète. Vers quelle heure on peut venir te chercher ?

— On ?

— Avec Sho-chan.

— Bah... Si je pars à l'heure et le temps de me préparer... Vers 20 heures ?

— Pas de problème ! À demain. Et essaye de bien te reposer.

— Merci. À demain.

 

Le reste de la journée se passa difficilement et le soir venu, elle essaya de dormir. Encore une fois, toutes ses tentatives échouant, elle décida que plutôt de perdre son temps à essayer de dormir, elle allait profiter de la nuit pour s'occuper et que peut-être le sommeil la gagnerait naturellement. Il était trop tard pour l'aspirateur et le reste du ménage était fait... Elle alluma son ordinateur et envoya des mails à ses amies, puis l'idée de relire Twilight refit surface et elle s'installa confortablement dans son canapé avec le livre et une infusion. À 6h30, toujours aussi éveillée et fatiguée, elle se prépara pour sa dernière journée de travail de la semaine. Sa patronne remarquant la mauvaise mine de Kanna lui proposa de rattraper ses heures supplémentaires des semaines précédentes et de la laisser partir plus tôt s’il n'y avait pas un afflux de clients à 16 heures. À l'heure dite, elle put rentrer chez elle et sur le chemin elle appela Miyu pour lui dire que s’ils voulaient venir plus tôt elle serait prête et le rendez-vous fut finalement fixé pour 19 heures. Kanna se prépara tranquillement et s'allongea pour se reposer même si l'idée de dormir ne lui était pas venue à l'esprit. Elle se leva vers 18h30 pour s'habiller et peaufiner les derniers détails comme son maquillage par exemple. Vers 19 heures, Kanna ouvrit la porte à ses chauffeurs.

 

— La vache ! T'as pas l'air en forme ! s'exclama Miyu.

— Dis pas ça ! Je trouve que je fais des progrès avec l'anti-cernes, protesta Kanna.

— T'as les yeux de Ryo-chan, dit Shota en écarquillant les siens.

— Bon vous n’allez pas faire une inspection détaillée de mes cernes ! On y va ! décida Kanna en fermant sa porte.

 

 

 

photos : Ryo (et Nagasawa Masami) dans Last Friends

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 01:53

Bonjour a toutes et Joyeux Noel !!!!!

 

Deja une semaine au Japon ! Tout va bien !!! Desolee d'avance pour l'orthographe mais le clavier qwerty c'est pas top... Tokyo, c'est genial !!! On a beaucoup marche, on s'est enormement baladees et le soir on a tres mal aux pieds et on est ereintees !!!! On a reussi a tenir notre planning et avec un temps vraiment superbe (sauf sur deux jours). Il y a deux ou trois petites choses de nos passages obligatoires qu'on a pas faites mais aui peuvent se faire ailleurs et il nous restera une apres-midi a Tokyo. Quelaues bouletteries mais pas trop au final... on doit etre dans la moyenne acceptable XD

Je pense qu'a mon retour, quand je pourrai faire de vrais articles avec des photos vous me supplierez d'arreter de vous bassiner.

 

On va bientot partir pour Kyoto et tester un ryokan !!!!

 

Bizzzzz a toutes (et la prochaine fois, je m'achete un netbook)

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 18:00

Bonjour à toutes !!! Je suis en ce moment à Tokyo... Et à l'heure qu'il est, c'est déjà Noël !!!! Nous allons nous lever dans assez peu de temps je présume pour partir à Kyoto n_n  Et je n'ai aucune idée de la manière dont nous avons passé le réveillon XD

Ce chapitre est l'avant-dernier... Jun est toujours aussi têtue... Ça n'étonnera personne -_-" J'espère quand même que vous aimerez ce chapitre n_n

Pour les lectrices du 24 décembre, passez un bon réveillon de Noël, pour les autres, j'espère que vous avez passé un bon réveillon. Que le Père Noël vous gâte !!!!!

Rendez-vous le 31 décembre à 18 heures pour la suite et fin...

 

 

 

 

Chapitre 26



Chapitre 26



Jun releva la tête, surprise d'entendre la voix de Matsujun. Elle écarquilla les yeux et quand elle réalisa qu'il se tenait devant elle, elle sortit de ses gonds.

- DÉGAGE ! TOUT EST DE TA FAUTE ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR ! hurlait-elle en le repoussant à chaque mot. POURQUOI TU NE M'AS PAS LAISSÉE TRANQUILLE ? REGARDE CE QUE J'AI FAIT ! JE SUIS DEVENUE COMME TOI ! NON ! JE SUIS MÊME PIRE QUE TOI ! JE TE DÉTESTE !

Matsujun la laissa déverser sa rage contre lui. Et aussi soudainement qu'elle avait commencé à crier, Jun se tut. Elle sentait ses larmes sur le point de déborder et refusait de montrer une nouvelle fois à Matsujun cette faiblesse. Alors elle se retourna puis s'éloigna de quelques pas. Il ne fallut à Matsujun que trois enjambées pour la rattraper. Il enserra Jun, attendit qu'elle ait fini de se débattre pour la retourner et lui faire face. Il la prit dans ses bras, caressa délicatement ses cheveux et l'embrassa sur le front. Jun renonça devant la douceur et la gentillesse inattendue de Matsujun et pleura de longues minutes. Quand elle retrouva son calme, elle brisa leur étreinte et, sans un regard pour lui, partit.

- Encore une fois, tu fuis ? la héla Matsujun.

Jun continua son chemin, ignorant ce que venait de dire Matsujun. Il lui courut après, lui attrapa le bras pour qu'elle s'arrête et se posta devant elle.

- J'en ai ras-le-bol de te courir après Jun. Si tu ne m'écoutes pas ce soir, cette fois, j'abandonne.

Involontairement, Jun se crispa à cette dernière phrase. Matsujun le sentit et y vit une chance de se faire entendre. Il l'entraîna alors sur un banc pour pouvoir parler tranquillement.

- J'étais chez Sho tout à l'heure. Quand tu es passée, commença-t-il.
- Génial... C'est tout ce qui me manquait... Alors, heureux de nous avoir fait souffrir ? demanda-t-elle dégoûtée.
- Non. Pas vraiment. Je pensais que je me sentirais mieux après t'avoir fait autant mal que tu m'en avais fait, mais finalement, je me sens con. J'étais aveuglé et à cause de ça j'ai gâché mon amitié avec Sho et je t'ai certainement perdue pour toujours.

Jun ne répondit pas, elle ne savait pas quoi dire.

- Je suis désolé. Je me rends compte à quel point j'ai été stupide. Mais c'est de ta faute aussi ! finit-il par s'énerver. Ta manie de déguerpir au moindre problème ! Si tu savais comme ça me soûle !
- Ma faute ? Attends ! Tout se passait parfaitement avec Sho ! Si tu n'avais pas débarqué, je...
- Arrête ! Tu sais aussi bien que moi, que ça serait arrivé tôt ou tard. Sho et toi, ça n'aurait jamais pu marcher.
- Ça aurait pu si tu...
- Tu te voiles la face. Tant que j'aurais été dans les parages, c'était voué à l'échec entre vous. Et vu qu'il y a Arashi...
- Je sais, je sais... le coupa Jun. Le travail avant tout ! J'ai suffisamment donné.
- Je te signale que pour toi aussi, le travail passait avant tout.
- Pas au point de sortir avec tous les mecs qui passaient pour ''nous couvrir'', dit-elle en mimant les guillemets pour accentuer ses derniers mots.
- Avec le recul c'était très con.
- Tu m'étonnes ! Si on n'avait pas été dans notre bulle, on aurait tout de suite vu que c'était la pire idée que t'aies jamais eu ! Ou alors c'est la meilleure que tu aies trouvé pour pouvoir me tromper en toute tranquillité, finit-elle avec amertume.
- Jamais je ne suis allé voir ailleurs pendant les deux ans où on a été ensemble.
- Arrête de mentir ! Je t'ai vu ! Tu embrassais cette pouffiasse dans la rue ! Même si tu te forgeais des alibis, tu aurais au moins pu être plus discret !
- Tu m'as quitté pour ça ? demanda-t-il abasourdi.
- Pour ça ? Tu annules une soirée avec moi pour la passer avec une de tes pétasses, je te vois l'embrasser et après quoi ? Je t'accueille à bras ouvert à la maison ?
- Cette fille, elle m'a sauté dessus et j'ai eu toutes les peines du monde à m'en débarrasser. Alors oui, j'espérais que tu ne l'apprennes pas pour ne pas me faire écharper mais si au moins tu m'avais laissé t'expliquer... J'y crois pas ! cria-t-il en se levant. Deux ans ! Ça fait deux ans que je me demande pourquoi du jour au lendemain, tu as décidé de me plaquer. Ce qui s'est passé pour que le jour de mon anniversaire tu me jettes comme une merde !
- Voulu ou pas, c'est le même résultat ! se défendit Jun qui commençait à entrevoir ce à quoi auraient pu ressembler les deux dernières années si elle ne fuyait pas à tout bout de champ.
- Je me suis dit ce soir-là qu'essayer de détourner les photographes de nous, c'était plus d'emmerdes qu'autre chose et... Laisse tomber... Je ne vois même pas à quoi bon t'expliquer ça maintenant... Apparemment tu as aussi pu cru en nous qu'à Sho et toi.

À son tour, il décida de partir mais, dans un sursaut d'orgueil, Jun le retint.

- C'est tout ? J'ai supporté de vivre deux ans comme la petite-amie à ne surtout pas exposer, comme si tu avais honte de moi et au moment où je suis heureuse, tu gâches tout et après m'avoir débiter tes conneries tu te casses ? J'hallucine !
- Qu'est-ce que tu veux que j'ajoute ?
- Pourquoi ? demanda Jun. Le jour où je m'installais avec Sho. Pourquoi ?

Matsujun rejeta la tête en arrière, prit une grande inspiration avant de fixer à nouveau Jun et de lui répondre.

- Parce que je te détestais. J'étais aveuglé par la haine. Je ne désirais plus qu'une chose, te voir souffrir. Quand je t'ai revue dans le studio photo, je me suis dit que je tenais enfin l'occasion rêvée. Et je t'ai vue avec Sho... Tu étais troublée et j'étais dégoûté. Finalement, je me suis dit que si tu sortais avec lui, ça serait d'autant plus facile de rester en contact et qu'à un moment ou un autre je trouverai le bon moment pour te briser, dit-il glacial en se rapprochant de Jun.

Il serra son poignet droit dans sa main et rapprocha son visage pour lui murmurer à l'oreille. Jun restait immobile, pétrifiée par ce que Matsujun lui révélait.

- Je ne m'attendais pas à ce que le lendemain tu te retrouves fiancée avec Riida. J'avoue que ça m'a fait un choc mais au bout du compte, Sho ou Riida, c'était la même chose. Et puis j'ai voulu faire marche arrière, j'ai voulu obtenir des réponses, mais de vous voir en sous-vêtements dans une chambre d'hôtel et ensuite t'entendre lui dire que tu avais tourné la page, que toi et moi c'était du passé, j'ai vu rouge. Alors oui, j'ai poussé Sho à te courir après puisque Riida semblait être devenu ton nouveau meilleur ami ! Enterrer la hache de guerre a été si facile que j'en ai été presque déçu, mais tu as été parfaite si tu vois de quel moment je parle. Après ça, je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que Sho et toi vous ne sortiez ensemble. Je lui ai même dit comment réussir à te convaincre si tu résistais trop. Ce premier baiser dans sa voiture était si mignon que j'en aurais presque gerbé. Par contre je lui accorde tout le crédit pour t'avoir demandé d'emménager avec lui. Quand tu me l'as annoncé, j'ai failli m'étrangler de joie ! Et le jour le plus heureux pour toi, je n'ai eu qu'à débarquer pour que tu cèdes. Tu étais tiraillée parce que tu étais vraiment tombée amoureuse de Sho mais je sentais que tu en voulais toujours plus, que toi et moi ça ne finirait jamais.

Jun trouva enfin la force de dégager son poignet et donna une grande claque à Matsujun qui lui retourna aussitôt. Elle répondit par un coup de poing juste à l'endroit où il avait reçu celui de Sho quelques heures plus tôt.

- On-ne-frappe-pas-les-filles ! articula-t-elle en le tapant dans les épaules à chaque mot.
- Je sais. C'est juste par ce que c'est toi ! répondit Matsujun avec un sourire carnassier.
- T'es complètement malade ! Tour ça parce que...
- Parce que tu m'as brisé le cœur et que je n'ai pas réussi à m'en remettre ! la coupa-t-il. Tout parce que je t'aime et que même si j'ai tout fait pour te pousser dans les bras de Sho, vous voir heureux me répugnait, j'étais jaloux.
- Je.. Tu... bafouilla Jun.
- J'ai comme une impression de déjà vu, dit Matsujun avec un véritable sourire en se souvenant de leur premier baiser. La question maintenant c'est de savoir si tu es capable de me pardonner ou pas. Nos sentiments l'un pour l'autre n'ont pas changé et ne changeront jamais, ce que j'ai dit le jour où je t'ai offert le collier est toujours vrai.

Il contourna alors Jun et sans lui demander son avis, noua la chaîne autour de son cou.

- Alors ? Est-ce que tu crois que tu réussiras à oublier ces deux dernières années ? souffla-t-il avant de l'embrasser dans le cou.
- Et toi tu crois que tu peux me balancer tout ça et que je vais tirer un trait sur tout ce que tu as fait ?

Matsujun recula, surpris par la réponse de Jun.

- Tu crois que tu peux venir me dire que tu m'aimes et que tout ira bien dans le meilleur des mondes ? Tu crois que je pourrais être heureuse avec toi en sachant que c'est comme ça qu'on a fait souffrir Sho ?
- Ça y est tu remets ça ! s'énerva à nouveau Matsujun. Ne cherche pas d'excuses pour me repousser !
- Tu penses que c'est une excuse ? Comment tu fais pour encore te regarder dans un miroir ? Moi j'y arrive pas, je me dégoûte.
- Ce n'est pas facile pour moi non plus. J'ai fait les plus grosses conneries de ma vie et je m'en voudrais toujours mais il faut continuer à vivre.
- Fais comme tu veux. Ça ne me regarde plus.
- Tu es sûre de toi ?
- Oui. De toute façon, je repars après le mariage et je n'ai pas l'intention de revenir au Japon pendant quelque temps.
- C'est fini. Je renonce. C'était la dernière fois que je t'importunais. Dorénavant considère que nous ne sommes plus rien l'un pour l'autre.
- Ça me va. Bye, dit-elle en s'éloignant.

 

 

 

photo : Jun ~ Calendrier 2008-2009 - k8rgy

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 18:00

Bonjour à toutes !!! J'espère être bien arrivée à Tokyo !!!! Avec Machan, on doit sûrement être en train de dormir XD  Avion et première après-midi à Akihabara... je suppose qu'on est crevées !!!!

C'est donc le 2ème chapitre de Grosse Fatigue... J'espère que vous aimerez n_n

La suite le 25 décembre à 18 heures...

 

 

 

Chapitre 2

 

 

  Chapitre 2

 

 

Le lendemain, Kanna se réveilla à cause de rires plus ou moins discrets et persistants, triste que la nuit s'achève. Elle avait bien dormi, elle n'avait jamais aussi bien dormi de sa vie. Elle resta immobile un instant, tentant de rassembler ses souvenirs sur la soirée de la veille... Miyu qui débarque chez elle pour la forcer à sortir, ok. La rencontre avec le petit-ami et ses copains et copines, ok. La bouteille de sirop de fraise, ok... Mais ça s'annonçait mal pour la suite si le sirop de fraise avait coulé à flots... Erika, si elle se souvenait bien de son nom, qui engage la conversation sur son ex petit-ami, ok. Après, plus rien. Elle était faible, elle avait cédé à l'appel du coca-fraise. Elle avait pris une cuite devant des gens qu'elle ne connaissait pas. Et là ? Elle était dans un lit confortable d'après ce qu'elle pouvait sentir... Sentir ? Il n'y avait pas que le matelas et la couette qu'elle sentait... Elle sentait une peau nue, douce et chaude contre sa peau nue à elle. Elle était blottie contre un corps, sentait des bras l'entourer, entendait un cœur battre... Quel corps ? Quels bras ? Quel cœur ? Miyu ? Avec un peu de chance, une des autre filles de la soirée... Elle se risqua finalement à ouvrir un œil... Ah bah non... Il fallait se rendre à l'évidence, il ne ressemblait pas du tout à Miss Marple... Elle dévisagea Ryo, ne souhaitant pas se relever pour voir les autres ricaner une fois de plus à ses dépens et effrayée par ce qu'impliquait cette proximité alors qu'elle ne se souvenait de rien. Soudain il ouvrit les yeux, lui aussi surpris, lui aussi déboussolé...

 

Ryo se réveilla en entendant les rires de ses amis. Qu'avaient-ils encore fait pour être si bruyants ? Il avait dû se contenter des fauteuils pendant une partie de la nuit, toute petite, mais quand même ! Il avait besoin de repos et le tirer d'un sommeil si agréable était intolérable. Il n'avait jamais aussi bien dormi de sa vie. Alors, il sentit quelque chose gigoter contre lui. Cette chose dégageait de la chaleur, avait une peau douce et sentait la fraise mélangée à la fleur de cerisier. Kanna. Il se souvenait s'être faufilé dans le lit de la chambre d'amis à côté de l'amie de Miyu. Il s'était endormi et dans la nuit ils avaient dû se rapprocher parce qu'il la serrait dans ses bras. Il pouvait sentir son souffle régulier sur son torse, ce qui le chatouillait légèrement. Très agréable. Après quelques instants, il la sentit se raidir, elle avait dû se réveiller et devait être surprise de le voir là. Bon il fallait bien qu'il finisse par ouvrir les yeux de toute façon. Elle était... choquée ? Il avait si bien dormi alors il se sentit légèrement vexé. Mais d'un point de vue de fille c'était peut-être normal... Elle avait passé la nuit dans le même lit qu'un homme qu'elle avait rencontré la veille et elle ne devait pas se souvenir de grand chose vu la cuite qu'elle s'était prise...

 

— Alors les belles au bois au dormant ? Enfin réveillés ? dit Baru ne perdant pas une miette du spectacle.

— Il était temps ! On commençait à se demander si vous n'étiez pas dans le coma ! poursuivit Hina.

 

Kanna et Ryo, embarrassés, cramoisis, se détachèrent l'un de l'autre et chacun se réfugia à un bout du lit. Ils continuaient cependant de se regarder, troublés, et n'osaient pas affronter les autres.

 

— Il est quelle heure ? finit par demander Ryo.

— 21 heures, répondit Uchi. Vous avez dormi toute la journée et il a été impossible de vous réveiller. Pourtant on a essayé plus d'une fois !

 

Après encore quelques moqueries, les garçons finirent par sortir de la chambre, sentant qu'une petite discussion s'imposait entre les deux têtes d'endormis. Au bout de quelques minutes, Kanna, anxieuse, prit la parole.

 

— J'ai pas beaucoup de souvenirs de la soirée après qu'Erika ait entamé la discussion sur mon ex... Et, je voulais savoir... Si tous les deux... on est là... Est-ce que c'est parce que...

 

Kanna ne termina pas sa phrase, trop embarrassée. Ryo la dévisagea avant de se décider à répondre. Elle rougissait et c'était vraiment très mignon.

 

— Oh ! Non non ! Rassure-toi ! Rien de tout ça ! Je ne suis pas du genre à profiter d'une fille qui a trop bu... En fait, tu as bu jusqu'à ce que tu t'écroules sur la table, et au cas où tu te poserais la question, tu n'as rien fait d'embarrassant.

— Merci... murmura Kanna.

— Yoko t'as portée jusqu'ici et Miyu t'as bordée. De notre côté on a continué la soirée et finalement quand on s'est couché, j'ai dû me contenter des deux fauteuils... Et en fait, avec l'alcool qui a aidé, je me suis dit que je pouvais profiter de la deuxième place disponible dans le lit. On a juste dormi, je te le promets.

 

Kanna soupira de soulagement.

 

— T'es sûr que pendant la nuit j'ai pas essayé de t'attaquer ou un truc du genre ?

— Non ! Rien de tout ça ! s'amusa Ryo.

— C'est pas en toi que j'ai pas confiance, mais quand j'abuse du coca-fraise je contrôle plus grand chose et j'ai eu peur d'avoir fait quelque chose de déplacé, dit finalement Kanna comme pour s'excuser d'avoir voulu des explications.

— Alors ne t'inquiète pas, rien d'autre qu'un gros dodo ! Un super gros dodo ! sourit Ryo.

 

Finalement soulagés, Kanna et Ryo se redressèrent mais constatant qu'ils étaient tous les deux en sous-vêtements, ils se retournèrent vivement et se rhabillèrent aussi rapidement. Ils sortirent de la chambre et rejoignirent les autres au salon après un léger détour dans la salle de bain. Shota leur réchauffa les restes du dîner avec l'aide de Miyu pendant que les autres se chargeaient de les charrier. Après une bonne soirée, plus détendue que celle de la veille pour Kanna et sans coca-fraise, Miyu la raccompagna.

 

 

Arrivée chez elle, Kanna prit une bonne douche, se mit en pyjama. Elle avait dormi toute la journée, dormir cette nuit allait certainement être compromis, elle se prépara une infusion pour s'aider un peu. Elle s'installa dans son canapé devant la télévision, zappant pour chercher un programme soporifique à regarder. À 2 heures elle tomba sur une rediffusion du drama Last Friends. Le méchant ressemblait à... Non ! Pas possible ! Elle comprit la réaction des autres la veille ! Elle alluma alors son ordinateur pour faire une recherche sur internet.

 

— Nishikido Ryo, acteur, chanteur, membre des groupes Kanjani et NEWS, murmura Kanna.

 

Elle cliqua sur les liens et se rendit compte que les sept autres garçons présents à la soirée étaient tous membres des Kanjani...

 

— Oh la boulette !

 

Elle poursuivit ses recherches, écouta quelques chansons, regarda des PV et autres vidéos en tout genre. Bien qu'elle ait toujours été branchée rock anglais, elle dut reconnaître qu'elle aimait bien. Leur style ''un peu'' décalé, la bonne ambiance, la franche rigolade pendant leurs émissions, leur talent. C'était décidé : elle les adoptait !

Après cette constatation, elle entendit dans sa chambre ce qui devait ressembler à un réveil. Elle regarda alors l'heure : 6h30. Il était temps de se préparer pour aller travailler. Dans la salle de bain, elle se contempla quelques minutes dans le miroir. Miyu avait raison, avoir des cheveux dans cet état pour une coiffeuse était honteux... Elle demanderait à une collègue une coupe et un soin pendant leur pause de midi.

 

 

 

Alors que Shota embrassait Miyu pour lui dire au revoir depuis cinq bonnes minutes, Uchi, Baru, Hina et Ryo attendaient silencieusement dans le salon. Ils se lançaient des regards disant à Ryo qu'il allait se faire royalement charrier une fois que les filles seraient parties. Shota finit par fermer la porte et revint dans le salon, affichant le même sourire que les autres.

 

— On n'a pas insisté quand Kanna-chan était là pour qu'elle ne soit pas trop mal à l'aise mais il va falloir que tu nous racontes tout en détail ! commença Uchi.

— Il n'y a rien à dire, répondit Ryo.

— Tu passes la nuit à moitié nu avec une fille sous notre nez et tu crois qu'on va te laisser t'en sortir avec un ''il n'y a rien à dire''. Je suis déçu, je pensais que tu nous connaissais mieux que ça, dit Hina.

— Alors ? C'était comment ? demanda Baru.

— STOP ! Que les choses soient claires, on a dormi. C'est tout.

— Non ! C'est pas possible ! cria Baru en se levant et en pointant son doigt vers Ryo, accusateur. Tu vas nous faire croire que tu as seulement dormi alors que tu avais à portée de main, façon de parler évidemment, une fille aussi mignonne que Kanna ?

— En plus, je veux bien croire que tu étais fatigué, qu'on s'est couchés tard mais vous avez dormi près de seize heures. Vous avez bien dû faire quelque chose dans la nuit pour dormir autant, renchérit Hina.

— Et je ne veux pas enfoncer le clou mais vous affichiez tous les deux un sourire béat en dormant dans les bras l'un de l'autre, acheva Shota.

 

Ryo eut un léger sourire en coin en entendant Shota. Son ego était rassuré, ce n'était pas parce qu'elle avait mal dormi qu'elle avait semblé choquée. En voyant ce sourire, ses quatre amis se regardèrent et sourirent à leur tour.

 

— J'en étais sûr ! dit Uchi victorieux. Il s'est passé quelque chose !

— Quoi ? Mais pas du tout ! se défendit Ryo.

— Et c'était quoi ce petit sourire alors ?

 

Ryo souffla et se lança, résigné.

 

— Ok. Il ne s'est vraiment rien passé entre Kanna et moi. On a juste dormi. Mais très bien dormi. Vraiment très bien dormi.

 

Uchi, Hina, Baru et Shota se regardèrent surpris. Est-ce que ça signifiait quelque chose d'autre pour Ryo ? Ils n'auraient certainement pas la réponse dans l'immédiat et le sommeil commençait à les gagner, parce que si le petit chanceux avait dormi toute la journée, il n'en allait pas de même pour eux et il fallait penser qu'ils devaient aller travailler le lendemain. Ils laissèrent donc Shota et rentrèrent chacun chez eux.

 

Quand Ryo arriva dans son appartement, il devait se rendre à l'évidence qu'il allait certainement être difficile de s'endormir cette nuit-là. Il était debout depuis à peine quatre heures et venait de dormir seize heures. Il commença par prendre un bain dans lequel il resta près d'une heure. Une fois en pyjama et prêt à se mettre au lit, il n'était toujours pas fatigué et se trouvait même en pleine forme. Il s'assit sur son canapé pour réfléchir aux différentes options qui s'offraient à lui et il finit par décider de faire du ménage pour profiter pleinement de ses prochains jours de congé. À 6 heures il avait terminé et il lui restait encore une heure avant que son réveil ne sonne. Il commença à se préparer en prenant son temps surpris de ne toujours pas se sentir fatigué.

 

 

 

photo : Maru-chan, Baru, Tacchon, Yoko & Hina ~ Janiben 2007 - satellite16

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 18:00

Bonjour à toutes !!!!! Comme je le disais dans les News et mises à jour, j'ai programmé la publication des chapitres pendant que je serai au Japon. Si tout se passe bien, à l'heure où celui-ci est mis en ligne je suis encore dans l'avion !!

Je me suis bien éclatée sur ce chapitre pour trouver les adresses mail XD  Comme d'habitude, j'espère que vous aimerez ce chapitre qui est l'avant-avant-dernier *O*  Déjà (ou plutôt enfin !!!)...

La suite le samedi 24 décembre à 15 heures (même si tout le monde aura autre chose à faire -_-" ).

 

 

 

 

Chapitre 25



Chapitre 25



Jun, assise sur son lit dans son petit appartement de la capitale française, regardait ses e-mails sur son ordinateur portable. Chaque jour ou presque, elle recevait des nouvelles du Japon et elle en envoyait régulièrement à ses parents pour ne pas qu'ils s'inquiètent. Mais elle était plus avare de mots avec ses amis.



« From: sarasama@xxx.co.jp
To: junjewel@xxx.co.jp
Subject: TU VAS RÉPONDRE OUI !!!!!!
Date: Sat, 20 Jun 2009 08:10:58

Jun,

Ça fait plus d'un mois que tu es partie maintenant et ça serait sympa que tu nous dises où tu es !!!!Tes parents et Kozue-san refusent de nous dire où t'es passée. Tu comprends qu'on s'inquiète non ???????? Et quand tu réponds à nos mails tu nous balances deux mots.
Et surtout : TU NE M'AS PAS ENCORE DIT SI TU VIENDRAS AU MARIAGE D'ERIKA !!!!! ELLE VA ME TUER SI TU N'ES PAS LÀ ET ELLE TE TRAQUERA OÙ QUE TU SOIS !!!!!!
Je te le rappelle au cas où tu aurais oublié : le mariage est reporté au 30 août à cause des problèmes de santé de la grand-mère de Zack. C'est un dimanche.
Est-ce qu'il nécessaire que je te le répète encore : reviens. Partir n'arrangera pas la situation.
Bon j'espère que cette fois tu me répondras autre choses que « Tout va bien, bisous ».

Bisous <3
Sara »



« From: ninothegreat@xxx.co.jp
To: junjewel@xxx.co.jp
Subject: Moi je dis ça je dis rien
Date: Sat, 20 Jun 2009 15:32:10

Hey !
Sara t'a envoyé le mail pour le mariage d'Erika. Tu viendras ? Elles en feront une maladie si t'es pas là. Enfin... je dis ça je dis rien...
Changeons de sujet, ou plutôt revenons à l'habituel : t'es où ? T'es quand même pas partie dans un pays dangereux ? Voire pire : en guerre !!! Tu te rends compte qu'on est morts de trouille ? Non évidemment, sinon tu nous aurais au moins dit où tu te trouves en ce moment  è_é
Si jamais ça t'intéresse, Sho et Jun sont toujours déprimés. Même si on essaye de leur remonter le moral avec Riida et Aiba-chan, c'est pas brillant !!! Ils ne réagissent pratiquement plus à mes tours de magie !!!!!!!!!!!! REVIENS !!!!!!!!!!!!!! Enfin... je dis ça je dis rien...
Nino »



« From: aiba-thesuperidol@xxx.co.jp
To: junjewel@xxx.co.jp
Subject: Tu viens faire une nouvelle séance photo ?
Date: Sat, 20 Jun 2009 16:22:47

Jun-chan !!!!
Tous les autres doivent te dire la même chose : on s'inquiète pour toi ! Tu veux que je vienne te chercher ???? Tu sais que ça me dérange pas !
Il y a presque un an on s'est rencontrés pour une séance photo peut-être que remettre les choses à plat pendant une autre séance photo ce serait bien non ?
J'espère que tout va bien pour toi.
Bisous
Aiba »



« From: superriida@xxx.co.jp
To: junjewel@xxx.co.jp
Subject: Tu sais que moi aussi je t'adore mais ça suffit maintenant !
Date: Sat, 20 Jun 2009 20:18:52

Jun,

Je t'adore mais ça suffit. Rien ne se réglera tant que tu seras on ne sait où. On s'inquiète.
Je te fais un nouveau point sur la situation. Et même si tu ne veux pas savoir, il le faut ! C'est Riida qui te l'ordonne (j'apprends à faire preuve d'autorité depuis un mois, on se demande pourquoi !). Tout d'abord Sara et Nino sont dégoûtants. Ils n'arrêtent pas de se bisouiller quand ils croient qu'on ne les voit pas...
Aiba-chan est égal à lui-même... Je suppose que tu as dû t'en rendre compte en lisant ses mails u_u
Sho et Jun ne vont pas très bien, mais ça, tu t'en doutes. Entre eux c'est un peu la guerre froide. Sho ignore totalement Jun. Il a essayé de s'excuser à plusieurs reprises mais je pense qu'il faudra du temps. Et personne ne t'en veux. Enfin... Sho... je ne sais pas vraiment, peut-être un peu quand même. Il ne veut pas m'en parler. J'ai presque l'impression de te voir il y a un an de ça.
Je sais que ce que je viens de te dire va te bouleverser mais il faut que tu le saches. Tu ne pourras pas fuir éternellement. Il y a un jour où tu devras affronter les conséquences de tes actes... Raaahhhh !!!! Vous me forcez à jouer le rôle de l'adulte et c'est vraiment pas cool !!! Je me sens pas super crédible en moralisateur...
Même si tu ne reviens pas tout de suite, essaye d'appeler Sho et Jun pour mettre les choses au point quand tu y verras plus clair dans tes sentiments.
Fais attention à toi. Tu me manques.

Ton ex-fiancé qui t'adore. »



Jun réfléchit un long moment avant de répondre.



« From: junjewel@xxx.co.jp
To: sarasama@xxx.co.jp
Subject: RE: TU VAS RÉPONDRE OUI !!!!!!
Date: Sat, 20 Jun 2009 22:03:08

Sara,
Tout va bien. Je suis pas mal occupée alors j'ai pas énormément de temps à moi. J'ai déjà promis à Erika que je serais là, alors je serais là. Je ne peux pas manquer à toutes mes promesses (ne fais pas cette tête, je sais que tu n'as jamais voulu insinuer ça). Et puis c'est moi qui lui fais ses bijoux, je m'en voudrais de ne pas la voir ! Qui est invité ?
Bisous
Jun »



« From: junjewel@xxx.co.jp
To: ninothegreat@xxx.co.jp ; aiba-thesuperidol@xxx.co.jp
Subject: Salut
Date: Sat, 20 Jun 2009 22:20:14

Salut les garçons,
Tout va bien. Je suis overbookée.
Bisous
Jun
P.S. : Très mauvaise idée ! Plutôt mourir Aiba-chan ! »



Les deux premiers mails furent assez faciles à écrire. Comme d'habitude, elle passait le principal sous silence. Mais cette fois, elle avait décidé d'être un peu plus honnête avec Ohno. Elle sentait qu'elle lui devait au moins ça.



« From: junjewel@xxx.co.jp
To: superriida@xxx.co.jp
Subject: RE: Tu sais que moi aussi je t'adore mais ça suffit maintenant !
Date: Sat, 20 Jun 2009 22:34:38

Riida,
Tu es beaucoup trop gentil avec moi. Je ne le mérite pas.
En ce moment j'ai pas un instant à moi. Ne t'inquiète pas s'il te plaît. J'ai besoin d'être loin du Japon. Mon problème c'est que je suis trop consciente de mes sentiments maintenant. Et quoi qu'il arrive, il souffrira. Je suis fatiguée et je vous ai fait trop de mal.
Fais attention à toi. Je suis désolée de te donner plus de boulot. Et rassure-toi, tu es très bon dans le rôle de l'adulte.
Je t'adore (même si je ne suis pas sûre d'en avoir le droit).
Ton ex-fiancée qui t'adore aussi, Jun »



Jun referma ensuite son ordinateur et entama une tablette de chocolat Milka. Elle vivait depuis un mois à Paris et profitait du beau temps pour se promener, souffler, respirer, quand son travail ne l'accaparait pas. Seuls ses parents savaient qu'elle était en France, elle refusait de le dire à Sara, Nino, Aiba et Ohno. Ils étaient capables de venir la chercher hors, ce dont elle avait besoin, c'était de temps. Elle ne pourrait en avoir qu'avec deux continents entre eux. Le report du mariage d'Erika l'arrangeait, même si c'était triste pour la grand-mère de Zack, ça lui laissait plus de temps pour terminer la parure de la mariée mais aussi pour réfléchir. Tout ce qu'elle espérait c'était de ne croiser ni Sho ni Matsujun au mariage.


Pendant deux mois, Jun continua de mener sa vie entre son boulot et ses balades dans Paris. Ses mails à ses amis étaient toujours aussi concis. Elle n'avait reçu aucune nouvelle de la part de Sho et Matsujun et ne leur en avait pas envoyée non plus. Elle appréhendait de se retrouver en face de l'un ou l'autre mais le mariage se rapprochait à vitesse grand V et, comme Sara ne lui avait pas dit s'ils seraient là ou pas, elle essayait de se préparer psychologiquement au pire.
Elle prit l'avion le vendredi en fin de journée et atterrit le lendemain en début d'après-midi à Tokyo. Ohno et Sara l'attendaient et Jun se jeta dans leurs bras.

- Je suis heureuse de vous voir mais... qu'est-ce que vous faites là ? leur demanda-t-elle une fois leur étreinte terminée.
- Tes parents ont fini par céder, répondit Ohno. J'ai fait culpabiliser ta mère pour les fiançailles. Mais bon... ça a pris trois mois quand même.
- Paris ? sourit Sara.
- Ouais. Grâce à Kozue-sensei. J'y suis encore pour trois mois. On y va ?
- C'est parti ! s'exclama Ohno.
- Comment s'est passé ton vol ? s'enquit Sara.
- Horrible. J'ai pas réussi à fermer l'œil. Je suis claquée.

Le rythme de la voiture la berça et elle s'endormit rapidement. Elle ne se réveilla que lorsque la voiture s'arrêta devant un immeuble qu'elle avait quitté en larmes trois mois plus tôt.

- Vous deviez m'emmener chez mes parents, lança Jun glaciale.
- Si on ne t'y force pas, tu ne le feras jamais, se risqua Sara.
- J'ai mes raisons.
- Tu lui dois au moins ça, la sermonna Ohno.

Jun souffla. Il avait raison et ça l'énervait. Elle sortit et claqua la porte de la voiture.

- Vous me le paierez.
- On sait ! répondirent en chœur Ohno et Sara.
- Je ne plaisante pas, s'indigna Jun.
- Vas-y au lieu de perdre du temps, rétorqua Ohno. Plus tu attends plus c'est dur. Tu le sais non ?
- Je déteste quand tu as raison.
- J'ai toujours raison ! s'amusa Ohno.

Jun tourna le dos à la voiture et entra dans l'immeuble. Une fois sur le seuil de la porte, elle attendit quelques minutes avant de sonner, effrayée. Puis la porte s'ouvrit. Jun et Sho se fixèrent un long moment, ne sachant quoi dire. Jun brisa le silence la première.

- Salut.

Sho lui répondit un par hochement de tête.

- Je... euh... Ça fait longtemps... dit Jun mal à l'aise.
- Trois mois et demi.
- Je viens juste d'arriver, continua-t-elle en essayant d'ignorer le ton hostile de Sho. Je suis désolée.
- De quoi ? demanda-t-il irrité.
- De tout. De t'avoir trompé avec Matsumoto, de t'avoir menti, de t'avoir fait croire que je pourrais n'aimer que toi, d'être partie...
- C'est toujours comme ça avec toi. Tu préfères partir plutôt que de faire face. Tu fuis pour ne pas affronter la réalité. Si ça n'a pas marché c'est parce que dès le début tu n'as pas cru en nous.
- Je... Non... Tu... Tu es injuste Sho... Je croyais... Je voulais mais... bafouilla Jun déstabilisée par la froideur de son ex petit-ami.
- Je t'avais demandé si tu l'aimais encore et tu m'as assuré que jamais, Ô grand jamais, vous ne vous remettriez ensemble. Je t'ai fait confiance. Je t'ai donné mon cœur. Tu savais ce que tu faisais quand tu as couché avec Matsujun. Tu sais ce que ça fait d'être trompée par la personne qu'on aime et tu l'as quand même fait. Tu es venue pour quoi ? Tu veux que je te donne ma bénédiction ? Tu veux t'assurer qu'il n'y aura aucun malaise entre nous ? Eh bien, fais ce que tu veux de ta vie. Ce n'est pas comme si je comptais pour toi, n'est-ce pas ?

Et Sho referma la porte au nez de Jun. Il retourna dans son salon encore plus énervé qu'il ne l'était dix minutes auparavant.

- Qu'est-ce que tu entendais par « Tu sais...
- Ça fait longtemps que ça me démangeait, dit Sho en frappant son invité.
- Aïe ! Mais ça va pas ! cria-t-il en se massant la joue.
- Désolé, mais ça fait du bien Jun, sourit Sho soulagé.
- Mouais... Je suppose que je le mérite... Mais trois mois et demi ! Tu aurais pu le faire avant !
- C'est de l'avoir revue, je suppose, répondit Sho philopsophe.
- Maintenant explique-moi ce que tu voulais dire par « Tu sais ce que ça fait d'être trompée par la personne qu'on aime », s'il te plaît.



Elle était restée bouche bée. Elle se doutait que Sho ne l'accueillerai pas à bras ouverts mais elle ne pensait pas qu'il ferait preuve d'autant d'hostilité. Une fois de plus, elle sortit en larmes de l'immeuble. Ohno et Sara ne lui demandèrent pas comment s'était passée l'entrevue quand elle rentra dans la voiture. Sara démarra et ils la conduisirent chez ses parents. Après les embrassades, elle alla prendre une douche plus que nécessaire. Pendant que ses parents discutaient avec ses amis, elle sortit discrètement de la maison. Une fois de plus, ses pas la portèrent dans le parc Yoyogi. Elle erra pendant toute l'après-midi et se cacha à l'heure de la fermeture, comme elle l'avait fait de nombreuses fois avec Matsujun. Elle s'installa peu après sur un banc dans un des coins qu'elle préférait.

- Je savais que je te trouverai ici...

 

 

 

photo : Sho

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 17:01

Ce soir, nous prenons le TGV pour aller jusqu'à Paris. Demain, nous prenons l'avion... Alors quoi de mieux qu'une tempête et une grève ??? Ce sont les vacances scolaires, alors évidemment, une grève devait forcément être annoncée quelque part... Je ne doute pas qu'ils aient des raisons de faire grève mais... je ne peux pas m'empêcher de penser : POURQUOI ÇA TOMBE SUR MOI ?????? Si ça se trouve, demain matin ça ira à peu près... Du moins j'espère... Et c'est pas les infos notées sur le site de Swiss Air ou sur celui d'Aéroports de Paris qui vont nous aider T_T

 

La tempête maintenant... Le vent, la pluie... Le trafic ferroviaire perturbé : le train de ma mère cematin était annulé... Le trafic aérien perturbé... Espérons que le TGV de ce soir ne sera pas annulé et ne sera pas trop retardé voire même encore mieux : aucun problème !!!! Normalement la tempête sera terminée demain matin...

 

Bref, le voyage n'a pas encore commencé qu'on connaît déjà des problèmes XD

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 16:21

 

Mine de rien... il y a quelques petites formalités auxquelles il faut un tout petit peu penser avant de partir.

 

Quelle chance : pas besoin de visa lorsqu'on est français et que l'on reste moins de trois mois !!! Mais il faut penser à son passeport... C'est con à dire mais c'est quand même essentiel, sinon, on ne sort pas de l'Union Européenne !!! Je ne suis pas partie hors UE depuis un certain temps, il a donc fallu que j'en refasse faire un autre.

Si vous n'avez pas suivi l'actualité des passeports, ils sont obligatoirement biométriques avec une photo où vous avez des tronches de cake et vos empreintes qui y sont enregistrées. Si jamais votre vieux passeport est toujours valide, pas besoin d'en faire un nouveau. C'est un peu con à dire, mais avoir un passeport ça coûte un peu de sous quand même : vous débourserez 86 € pour avoir la chance de sortir de l'UE pendant dix ans... Toutes les mairies ne sont pas équipées alors renseignez-vous avant... Mon problème était que les mairies de la Sarthe sont fermées le samedi hors je travaillais à Paris jusqu'à fin octobre. Quand j'y pensais, je paniquais un peu à l'idée de devoir attendre mon passeport pendant des semaines et des semaines mais en fait le délai est très court : une semaine et deux jours, jours fériés compris ! Ce n'est peut-être pas la même chose dans toutes les préfectures cela dit.

 

 

Passeport et JR Pass 1

 

 

 

 

 

Passeport et JR Pass 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Passeport (avec un protection super mimi que j'avais eu en cadeau avec une commande de Yes Asia >_< ) et le JR Pass

 

 

 

 

Comme vous avez pu le lire sur le planning, nous ne restons pas à Tokyo. Pour se déplacer au Japon, il y a plusieurs moyens : la voiture (mais il faut faire traduire son permis de conduire), le bus, l'avion et le train. Nous avons choisi le plus simple, le train. La question suivante, c'est : doit-on prendre le JR Pass, et si oui, pour combien de temps ? Le JR Pass, c'est quoi donc ??? C'est un pass qui permet de prendre les trains des lignes JR en illimité sur 7, 14 ou 21 jours. C'est pas donné mais peut être rentable suivant la fréquence de vos déplacements. Parce que le train au Japon, ça coûte cher. Il faut se décider avant de partir puisque le JR Pass doit être acheté en France (ou dans votre pays de résidence) et préciser en même temps la durée que vous souhaitez. Il peut être activé à n'importe quel moment dans un bureau JR dans une gare ou à l'aéroport mais pas nécessairement le jour d'arrivée ! Avec Machan nous l'avons commandé sur Destination Japon (il y a d'autres agences) et nous l'avons reçu en moins d'une semaine.

 

 

Autre petite chose qui peut avoir son importance : l'argent. D'après ce que j'ai lu dans les guides... Les chèques : à oublier, ils ne connaissent pas. Les CB : acceptées mais pas partout. Les chèques de voyage : possible mais ils ne peuvent pas être changés partout. Le plus simple : les espèces. Il faut donc prévoir suffisamment de liquide au départ, savoir combien on a le droit de retirer à l'étranger.

 

 

 

Voilà... pour le moment j'ai pensé à ça. Qui sait d'autres choses viendront peut-être étoffer l'article !!!

Prochain article... trop évident avec les événements des dernières 24 heures T_T

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 15:35

Le départ approche... Ce soir, départ pour Paris !!!! Et la question angoissante est : MAIS QUE DOIS-JE EMMENER ????

 

Je ne suis jamais allée au Japon donc, je vais vous dire ce que Machan et moi allons emmener d'après notre bon sens et ce qu'on a pu lire sur différents blogs

 

D'abord la saison : on part en hiver donc c'est sûr, on ne partira pas en tongs !!!!! Mais alors, quelles paires de chaussures emmener ???

 

Choisir les chaussures

Un choix cornélien...

 

Il doit y en avoir deux ou trois qui ne sont pas à moi... Il faut viser le pratique : la paire de bottes à pompons, pour avoir chaud, les ballerines noires, pour sortir et aussi parce qu'elles sont confortables et une paire de Converses... les jaunes, évidemment !! J'ai décidé de ne prendre qu'une paire de lacets, sinon je vais passer le voyage à les changer et c'est pas le but non plus XD  Trois paires de chaussures : ma famille pourra vous dire que c'est un miracle !

 

Pour les fringues : jeans, pulls, gilets, chaussettes, gants, bonnet, écharpe... Tenues d'hiver en somme ! Je prends aussi quelques jupes, on sait jamais, on pourrait avoir envie de sortir !!!!!

 

Faire la valise

Réduction des effectifs au fur et à mesure... Certaines décisions sont dures à prendre

 

 

Et pour la trousse de toilette, c'est mini-mini : mini gel douche, mini shampoing, mini crème pour le visage, mini brosse à dents, mini dentifrice, mini lotion, mini lait pour le corps, lingettes démaquillantes, mini eau de toilette, lingettes déodorantes, petit déo... J'en prends une partie dans l'avion, histoire de se sentir propre un minimum... Bref tout mini, tout mimi n_n

 

 

On a imprimé des copies de nos papiers d'identité, les cartes d'accès pour les hôtels avec les confirmations des réservations, la copie des billets électroniques. On les a aussi enregistrés sur clé USB. Préparez aussi les numéros du consulat, des assurances, etc. On ne sait jamais, au cas où... Mais espérons ne pas en avoir besoin -_-"

 

En dehors de ça, évidemment, prévoir un adaptateur pour les appareils électriques. Je prends aussi un livre, un carnet pour noter tous mes souvenirs, un guide de voyage, un guide de conversation, un ou deux stylos, mon ipod et son chargeur (qui servira en même temps de réveil), des petits bonbons et des chewing-gum, un parapluie, un petit sac pour le shopping, un sac à linge sale, un baume pour les lèvres... Bref, visons les trucs utiles !!

 

Pour la valise, la limite est de 20 kg, normalement je suis à 17 ou 18. Pour le bagage à main, c'est 8 kg. Je suis à 6 sans mon bouquin !!!! je vais peut-être en laisser sur place pour ramener les cadeaux et souvenirs du coup XD

 

 

 

Aura-t-on pris ce qu'il faut ou pas ???? Va-t-on s'apercevoir qu'il nous manque un truc super essentiel ????? Réponse dans... peu de temps !!!!!!!

Prochain épisode... Il y a quelques petites choses auxquelles il faut penser avant de partir !!!

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 17:31

On commence tout de suite avec le chapitre 1... tant qu'à faire -_-"  Voilà le début de mon délire avec les Eito et une nouvelle héroïne, un peu spéciale (et c'est le moins qu'on puisse dire). Comme d'habitude, je ne vais pas faire de résumé...

Bonne lecture... J'espère n_n

 

 

 

 

 

 

Grosse Fatigue

 

 

 

 

Chapitre 1

 

 

 

  Chapitre 1

 

 

 

 

« MAIS JE VEUX JUSTE DORMIR !!!!!! LAISSEZ-MOI DORMIIIIIIIIIIIIIIIRRRRRR !!!!!!!! »

C'est ce que Kanna n'arrêtait pas de se répéter encore et toujours, hurlant intérieurement.

 

Elle n'avait plus la force de crier, pas même de parler. Elle voulait dormir, mais depuis cette nuit-là, tout avait changé. Toute sa vie avait basculé.

 

 

 

 

FLASHBACK – 5 mois plus tôt

 

 

TOC TOC TOC

 

Kanna se dirigea lentement vers la porte pour ouvrir. Elle ne fut pas surprise de voir que c'était sa meilleure amie, Miyu. Elle voudrait encore sortir. Sachant ce qui l'attendait, Kanna souffla et se poussa pour la laisser rentrer dans son appartement.

 

— Si je te dérange dis-le tout de suite, dit Miyu blasée.

— C'est-à-dire que j'allais regarder le seul épisode de Derrick que je n’ai pas vu quatre fois alors tu comprends qu'avec un tel emploi du temps de ministre je ne puisse pas te recevoir trop longtemps.

— N'importe quoi ! Regarde-toi ! Encore en pyjama à 14 heures ! On est samedi, il fait beau... même s'il fait un peu froid ! frissonna-t-elle. Tu es jeune ! Tu auras tout le temps de regarder Derrick pendant ta retraite !

— Mais peut-être que ça ne passera plus quand je serai en retraite et peut-être que cet épisode, que je n'ai vu que trois fois, je n'aurais plus l'occasion de le voir ! Alors excuse-moi, mais je ne vois pas ce qu'il peut y avoir de plus important à faire que ça pour le moment !

— Ben voyons ! Allez ! Va te doucher, t'habiller ! Ce soir on sort !

— Il est 14 heures et tu me parles de ce soir ? demanda Kanna incrédule.

— Oh oui ! Il va me falloir au moins tout ce temps pour que tu sois présentable ! Ça fait combien de temps que tu te négliges ? Regarde moi tes cheveux ! Aujourd'hui je m'occupe de toi ma puce !

— Pourquoi ?

— Je te l'ai dit non ? Ce soir on sort !

— Écoute, j'ai franchement pas envie de sortir. Je veux juste rester chez moi et regarder Derrick.

— Allez ! Ça sera sympa ! Et puis j'ai envie de te présenter mon copain. Il organise une soirée avec ses potes et il y aura aussi leurs copines, pour ceux qui en ont. Ça va te faire du bien de sortir !

— Tu veux que j'aille tenir la chandelle ? T'es malade !

— Mais non ! Tu verras ils sont tous très drôles. Et puis je veux vraiment te présenter Sho-chan ! C'est la personne la plus adorable que je connaisse ! S'il te plaît ! finit Miyu avec un regard de cocker.

— Bon très bien... dut se résoudre Kanna, incapable de résister. J'espère que je ne vais pas le regretter...

— Promis tu passeras une soirée inoubliable !

 

Après un bon bain, Miyu se proposa de faire subir à Kanna un soin du visage et une manucure. Puis elles allèrent dans la chambre de cette dernière afin de lui choisir une tenue.

 

— C'est une soirée plutôt cool... Ça, ça le fait bien ! dit Miyu en désignant la seule mini-jupe de l'armoire.

— Hors de question ! Je ne vais pas me trimballer comme ça devant des gens que je ne connais pas !

— Je t'assure pourtant que tu ferais sensation habillée comme ça ! Et puis tu la mets jamais alors que je te l'ai offerte pour ton anniversaire en me disant que tu serais vraiment à croquer dedans.

— Mouais, toi et tes cadeaux douteux... Tout ce que je veux c'est passer inaperçue et c'est pas avec ça que ça marchera. J'opte pour ce jean avec cette tunique grise.

— T'es pas drôle ! C'est pas comme ça que tu trouveras quelqu'un !

— Peut-être parce que je ne veux trouver personne !

— Ok ! J'arrête de ramener le sujet sur le tapis. T'es pas encore prête...

— Merci, dit-elle sachant que le répit ne serait que de courte durée

 

Au bout de quelques minutes d'angoisse, Kanna osa poser la question qui la tourmentait.

 

— Dis Miyu...

— Oui ?

— Tu crois qu'il y aura du coca ?

— Mais oui ! T'inquiète pas !

— Mais tu penses qu'il y en aura suffisamment ?

— Mais oui ! répondit Miyu en levant les yeux au ciel, en signe d'exaspération.

— Parce que sinon je peux prendre deux ou trois millésimes de ma cave...

— Je suis sûre que c'est pas la peine. Allez, ferme les yeux que je te mette l'eyeliner !

— Léger le maquillage hein ? Je ne veux pas ressembler à un sapin de Noël !

— Tu me fais confiance ?

— Oui mais...

— Il n'y pas de mais qui tienne !

 

Kanna finit de se préparer et elles partirent vers 19 heures. Arrivées, Miyu sonna à l'interphone et une fois la porte ouverte, entraîna Kanna avec elle qui n'était toujours pas enthousiaste. Dans l'ascenseur, Miyu, surexcitée, essaya de motiver son amie sans résultat. Elle finit par laisser tomber en se disant qu'il ne devait pas y avoir grand chose à faire pour le moment... Quand elles sonnèrent, la porte s'ouvrit immédiatement et Miyu se jeta sur son petit ami pour l'embrasser à pleine bouche, incontrôlable. Quand des cris impatients s'élevèrent du salon, vraisemblablement, ils se lâchèrent et Miyu présenta Kanna, objectif premier de sa venue.

 

— Kanna, je te présente mon petit ami, Yasuda Shota, Sho-chan, voici ma meilleure ami, Kanna, dit Miyu avec un grand sourire.

— Bonjour Kanna. Je suis ravi de faire enfin ta connaissance, Miyu m'a beaucoup parlé de toi, dit Shota avec enthousiasme.

— Euh... Bonjour Yasuda-kun. Bah... Moi j'ai entendu parler de toi qu'aujourd'hui...

 

Des rires s'élevèrent du salon et Shota baissa les yeux, embarrassé.

 

— Mais je suis très contente aussi de te rencontrer, reprit Kanna gênée.

— Entrez, dit Shota avec un sourire en les invitant à le suivre.

 

Ils arrivèrent dans un grand salon aux couleurs vives, ce qui semblait correspondre au caractère du propriétaire des lieux d'après le peu que Kanna avait vu de lui. Miyu salua les dix personnes présentes qui avaient une discussion animée sur la meilleure garniture des crêpes. (la Bretagne me manque, Rennes me manque T_T)

 

— Alors, tout le monde, voici Kanna, la meilleure amie de Miyu et Kanna voici tout le monde ! cria Shota pour présenter la nouvelle venue malgré le brouhaha ambiant.

— Euh... Salut, dit Kanna intimidée à l'adresse de tout le monde.

 

Ils saluèrent également la jeune femme qui alla s'installer sur un pouf à côté de Miyu.

 

— Tu veux boire quelque chose Kanna ? demanda un beau grand jeune homme qui s'était levé pour aller chercher un verre à la nouvelle arrivante.

— Je veux bien merci... Alors euh... Un coca-fraise s'il te plaît, euh... tout le monde ?

 

Les discussions s'arrêtèrent et tous rigolèrent.

 

— J'ai dit quoi ? demanda Kanna à Miyu.

— Désolée ! répondit Miyu en pleurant de rire. Je sais que j'aurais dû te les présenter mais je voulais voir ce que ça donnerait.

— Hein ?

 

Miyu finit par se calmer au bout de quelques minutes, retrouva son sérieux et se décida à présenter les autres convives à son amie.

 

— Alors le jeune homme qui t'a proposé à boire c'est Tacchon, le monsieur à côté de Sho-chan c'est Baru, à côté c'est Hina et sa copine Erika, puis Maru et Karin, Yoko et Ayu et enfin Ryo et sa copine Uchi.

— Hey ! Qui est la copine de Ryo ? protesta Uchi.

— Notre princesse bien sûr ! rigola Yoko. Mais dis, c'était une blague ce que tu viens de faire ? demanda-t-il à l'adresse de Kanna.

— Une blague ? répéta cette dernière incrédule. Bah non je crois pas. J'ai pas encore développé de don de voyance qui me permettrait de deviner les noms des gens que je ne connais pas.

 

Tous regardèrent Kanna estomaqués.

 

— J'ai encore dit un truc qu'il fallait pas ? demanda cette dernière à Miyu.

— Bah c'est toi... C'est normal, dirons-nous, répondit Miyu blasée. Je vous explique, reprit-elle pour le reste de l'assistance, la seule chose qui l'intéresse en ce moment c'est Derrick.

 

Et encore une fois tous repartirent dans un grand éclat de rire au détriment de Kanna qui fut plus que gênée par cette dernière révélation. Quand le calme revint Tacchon se rappela pourquoi il était debout et retourna s'asseoir après avoir déposé un verre en face de Kanna.

 

— Par contre je suis désolé, il y a du coca mais pas de coca-fraise.

— Il n'y a pas de sirop de fraise ? demanda Kanna.

— J'ai du sirop de menthe si tu veux, répondit Shota.

— Non c'est bon ! J'ai emmené une bouteille de ma réserve personnelle, dit Kanna en sortant une bouteille de son sac. Au cas où.

— N'abuse pas trop ce soir, la prévint Miyu.

— Oui maman.

 

Tous surpris par cette dernière action, dévisagèrent la jeune femme quelques instants avant de se replonger dans leurs conversations.

 

Après son troisième verre de coca-fraise, Kanna fixa Ryo qui, en sentant le regard de la jeune femme sur lui, finit par se retourner.

 

— Je t'aurais pas déjà vu quelque part ? lui demanda-t-elle alors.

 

Baru tomba du canapé, Maru explosa de rire et diverses autres réactions du même type se manifestèrent dans le salon. Ryo, perplexe, commençait à sérieusement se demander si elle ne se moquait pas d'eux et resta sans réaction pendant quelques secondes.

 

— À la télé peut-être ? finit-il par répondre.

— Je sais pas... Je suis pourtant sûre que tu n'es pas Derrick... Hercule Poirot non plus, t'as pas de moustaches. Miss Marple alors ? Non les cheveux ça colle pas... Miyu ? T'en penses quoi ?

 

Mais Miyu ne répondit pas. Elle était parcourue de tremblements et essuyait ses larmes.

 

— Ou alors je me fais des idées, finit par annoncer Kanna.

 

Les conversations reprirent normalement, Kanna participait peu, préférant écouter les autres. Finalement, au bout d'une heure environ, Erika s'adressa à elle.

 

— Alors Kanna-chan, tu as un petit ami ?

 

Kanna dévisagea Erika...

 

— Toi aussi tu me dis quelque chose... répondit-elle pensivement.

— Euh... Je suis actrice alors peut-être que tu m'as vue dans un drama ?

— Bah peut-être...

— Mais t'es en train de te défiler là ! dit Hina en s'immiscant dans la conversation.

— Pas du tout.

— Alors... Un petit ami ? T'es trop timide pour nous l'avouer ? insista Hina.

— Je me suis faite plaquer il y a deux mois, dit-elle en pleurnichant.

— Oh désolée, dit Erika se sentant fautive d'avoir lancé le sujet.

— C'est pas de ta faute si les hommes sont des abrutis finis !

 

C'est évidemment à ce moment-là qu'un blanc régna dans les conversations résultant en huit paires d'yeux focalisées sur Kanna, mal à l'aise à cause de cette dernière phrase. Après deux minutes d'un silence seulement brisé par les pleurs de Kanna, Miyu revint dans le salon mais s'arrêta sur le pas de la porte un instant, fixant tour à tour sa meilleure amie et les autres avant de se précipiter vers elle.

 

— Je m'absente même pas cinq minutes et quand je reviens je la retrouve en train de pleurer ! dit Miyu menaçante à l'égard des autres convives. Qui lui a parlé de son petit ami ?

— Je suis désolée Miyu, avoua Erika. Je ne pensais pas qu'elle réagirait comme ça.

— Pas grave... Et toi Shota ! Je t'avais demandé de la surveiller si je devais m'absenter pour éviter ce sujet de conversation !

— Désolé Miyu... Je parlais à Baru et...

— Mouais, on réglera ça plus tard.

 

Miyu serrait Kanna dans ses bras et impulsait un léger balancement de droite à gauche comme pour la bercer. Après quelques minutes, Kanna se calma et se dégagea de l'étreinte de son amie.

 

— Je suis désolée, dit-elle à l'adresse des autres. Je réagis un peu excessivement quand on aborde ce sujet.

 

Elle se servit alors un coca-fraise, le but d'une traite et s'en resservit un nouveau. Miyu tenta de s'emparer de la bouteille de sirop de fraise posée en face de Kanna mais cette dernière ayant encore de bons réflexes, la prit avant et la posa à côté d'elle.

 

— Kanna, ma chérie, je pense que tu devrais arrêter là pour ce soir...

— Si je veux prendre une cuite au coca-fraise pour noyer mon chagrin laisse-moi faire ! se rebella-t-elle comme une ado en pleine crise

 

Involontairement, malgré le chagrin de Kanna et la tristesse de Miyu devant son amie désespérée, les autres explosèrent de rire.

 

— Arrêtez de rire ! Le mélange du sirop de fraise et du coca agit de la même façon que l'alcool sur Kanna. Séparés ça lui fait rien, mais ensemble...

— T'es sérieuse ? demanda Shota incrédule.

— Bien sûr ! Je ne plaisanterais pas avec un truc comme ça. Et croyez-moi, le résultat est pas toujours joli joli.

 

Le visage sérieux et angoissé de Miyu calma les autres. Et pendant tout le temps de cet échange, Kanna avait vidé deux autres verres, insensible à ce qui se disait autour de la table.

 

— Qu'est-ce qui s'est passé Kanna-chan ? finit par s'aventurer Ayu.

 

Kanna releva la tête et après une hésitation se décida à raconter ses malheurs comme un poivrot le ferait affalé sur un comptoir.

 

— Et ben... On était ensemble depuis trois ans et un jour il a débarqué chez moi et il m'a dit : « J'ai rempli les papiers, on n'a plus qu'à les faire enregistrer pour être mariés. » Vous imaginez le choc ? J'avais rien demandé du tout et d'une seconde à l'autre j'allais me retrouver casée avec dix gamins !

— T'exagères un peu Kanna, intervint Miyu.

— Mais non j'exagère pas ! T'as déjà eu un copain qui s'est ramené chez toi pour te dire que si il n'y avait pas d'embouteillages ni trop de personnes pour faire la queue à la mairie tu serais mariée dans moins d'une heure ? Non ! Bah je peux t'assurer que j'en suis tombée sur mon fondement ! Même si on avait un peu parlé du futur, on n'avait pas envisagé sérieusement de se marier et encore moins dans l'immédiat ! J'ai 20 ans, je vis dans mon appart à moi depuis cinq mois, je m'habitue tranquillement à mon job et à ma vie indépendante et je devrais déjà avoir un homme à domicile et lui faire sa lessive ? Faut pas déconner quand même ! Si je me marie à 20 ans qu'est-ce que je vais faire après ? Si je me marie tout de suite je vais passer à côté de plein de choses ! Je ne veux pas m'engager aussi sérieusement pour le moment ! Et puis c'est pas une décision qu'on prend à la légère, sur un coup de tête et pour quelqu'un d'autre ! Je lui ai expliqué mais il l'a mal pris et il m'a plaquée...

— Tu as déchiré les papiers, c'est peut-être pour ça qu'il l'a mal pris...

— Et moi comment je devais le prendre qu'il planifie ma vie comme ça sans me consulter ?

— En attendant, tu ne veux pas te marier pour vivre plein d'expériences mais ça fait deux mois que tu sors de chez toi seulement pour aller travailler !

— Oui, mais c'est peut-être parce que ma relation avec Derrick est simple. Lui il ne me demande pas de m'engager !

— Derrick est dans ta télévision !

— Bah c'est bien ce que je dis !

 

Tout le monde (pas seulement Tacchon XD ) glissa des mots réconfortants à Kanna et ils tentèrent de lui changer les idées et de la faire rire. Cependant, ils ne l'empêchèrent pas de boire, voulant vérifier par eux-mêmes que le coca-fraise avait les mêmes effets que l'alcool sur elle. Après avoir encore vidé deux bouteilles de coca seule, Kanna s'effondra sur la table.

 

— Je vous avais bien dit qu'elle tenait pas le coca-fraise ! s'indigna Miyu. Vous auriez pu m'aider à l'empêcher de boire !

— Oh que non ! C'est une des choses les plus étranges à laquelle j'ai assisté ! s'amusa Yoko.

— Au moins on pourra dire à nos petits-enfants : « J'y étais ! J'ai été témoin ! J'ai vu la seule femme au monde capable de se prendre une cuite au coca-fraise totalement bourrée ! » renchérit Maru.

— Très drôle ! En attendant, on va pas la laisser là, dit Miyu contrariée.

— On va la mettre dans la chambre d'amis, décida Shota.

— Qui porte le poids mort de 50 kilos ? demanda Miyu avec un sourire sadique. Parce que c'est bien beau de vouloir la voir se prendre une cuite mais faut assumer !

 

Après un débat houleux, Yoko fut désigné responsable et la prit dans ses bras pour la porter jusqu'au lit de la chambre d'amis. Miyu la borda et tous deux retournèrent dans le salon poursuivre la soirée, déjà bien entamée. Car si Kanna se contentait de coca-fraise, les autres étaient davantage portés sur la bière, le saké, la vodka et autres alcools forts. Vers 4 heures du matin, tout le monde se coucha. Miyu et Shota partirent dans la chambre de ce dernier, laissant les autres dans le salon se débrouiller avec le canapé transformé en lit, les fauteuils, futons et autres lits de fortune. Les mieux loties étaient les filles qui purent profiter du canapé et le malchanceux de l'affaire fut Ryo qui perdit au jankenpon et se retrouva avec les deux fauteuils. Il les avait rapprochés pour constituer une banquette, mais trop proches, il était trop grand pour être bien installé, et trop éloignés, il avait les fesses dans le vide. Alors qu'il n'arrêtait pas de se retourner et marmonner des jurons, il se leva pour aller aux toilettes et se rafraîchir un peu. Quand il sortit de la salle de bain, il s'arrêta un instant devant la chambre d'amis, entrouvrit la porte et regarda Kanna, dégoûté de la voir seule dans un grand lit. Il referma la porte, retourna au salon et se réinstalla dans ses fauteuils inconfortables pour dormir. Après une vingtaine de minutes à se retourner, incapable de trouver le sommeil, une idée émergea : et si ? Après tout, elle dormait déjà, ça ne la dérangerait pas d'avoir quelqu'un à côté d'elle. Et puis c'était seulement pour dormir. Rien d'autre là-dessous. Où était le mal ? L'alcool aidant, l'idée s'imposa à Ryo et il finit par se retrouver une nouvelle fois devant la porte de la chambre d'amis. Après une dernière hésitation qu'il balaya en pensant au matelas et à la couette qui l'attendaient, il entra, enleva son jean, son t-shirt et se glissa dans le lit bien chaud...

 

 

 

photo : Kanjani8 ~ Janiben 2007 - satellite16

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News et mises à jour

03/02/14

 

Bon... Je crois que tout le monde l'a senti vu que depuis deux ans je ne mets plus à jour Bouletland... S'il y a encore des lectrices bien entendu...

Il y a le boulot, les multiples problèmes de connexion avec over blog, le manque de motivation, moins de temps passé sur internet en général. Et surtout, je ressens un besoin de changement (rien à voir avec un certain François), de clore un chapitre de ma vie, de passer à autre chose. J'ai réellement eu cette "révélation" il y a quelque semaines et plutôt que de laisser les choses en plan, j'ai voulu faire une petite annonce. Et aussi poster la fin de Grosse Fatigue. Je n'ai pas écrit depuis longtemps et à moins que je ne retrouve l'inspiration et l'envie, je ne pense pas que je finirai O'Father ou Les contes de fées revisités...

Même si je ne continue plus Bouletland, je vais le laisser vivre sa vie, comme depuis deux ans.

Et puis merci à toutes mes lectrices, pour avoir suivi Bouletland, avoir laissé des commentaires, m'avoir fait passer des moments inoubliables de fangirlisation ! J'espère que vous auvez également aimé votre passage à Bouletland.

Bref, je ne suis douée ni pour les petits mots, ni pour les messages d'au revoir ou d'adieu... Donc...

 

 

~kicyu~

 

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