Un autre livre que j'ai lu il y adéjà quelque temps mais bon... -_-"
Fiche Technique
Titre original : Rosebush
Traduit de l'anglais (américain) par Laure Porché
Année de parution aux USA : 2010
Année de parution en France : 2011
Éditeur : Hachette Livre, Collection Black Moon
402 pages
Prix : 16 €
Résumé
J'adore la 4ème de couverture, qui est un très bon condensé du prologue, alors la voilà :
« L'image est austère et pourtant étrangement belle. Au premier plan, à droite, un buisson. Au milieu, une fille. Elle a un joli visage, à demi caché par des cheveux noirs. Son corps est couvert d'entailles, une rivière de sang dégouline de sa tête. Ses lèvres sont entrouvertes, mais elle est incapable de parler. Ses yeux sont grand ouverts, mais il ne voient rien.
L'image ressemble à n'importe laquelle des photos que j'ai prises, à un détail près. Je suis sur la photo. La fille, c'est moi. »
Jane se réveille à l'hôpital après s'être fait renversée par une voiture et avoir été laissée pour morte dans un rosier. Elle ne se souvient pas de ce qui s'est passé mais est sûre d'une chose, contrairement à ce que croient son entourage et les inspecteurs chargés de l'enquête, elle n'a pas essayé de se suicider. Alors qu'elle bloquée à l'hôpital, elle est bientôt persuadée que quelqu'un en veut à sa vie mais tout le monde pense qu'elle devient folle...
Mon avis
Au final, j'ai beaucoup aimé ce roman. Si je dis au final c'est parce que l'histoire m'a vraiment intéressée mais qu'au début j'ai eu très très peur. On assiste aux lamentations de Jane sur son physique, l'importance d'être populaire, super à la mode et d'avoir l'it-boy à son bras. Ces considérations d'ado m'ont rapidement gonflée mais très vite Jane évolue et laisse peu à peu tomber ce côté superficiel. Et heureusement parce que j'aurais eu du mal à finir le livre sinon...
L'ambiance du roman est assez oppressante... surtout parce que je déteste les hôpitaux (mais c'est une autre histoire) mais également parce que tout est fait pour nous faire croire que Jane perd pied, qu'elle s'imagine être victime d'un psychopathe... C'est le genre d'ambiance qui me met mal à l'aise et me « révolte », surtout dans les films. Mais j'ai bien aimé l'intrigue, les retours dans le passé, tout ce qui a pu amener Jane à devenir cette pouffe superficielle qu'elle est au début (je sais que c'est pas très sympa mais bon...) et surtout la manière dont elle va retirer ses œillères... même si elle reste un cœur d'artichaut... J'avoue que ces retournements incessants de sentiments pour chaque beau gosse qui passe est lassant... Mais il faut faire avec !!!!
Et surtout, j'adore la couverture !! La photo de cette poupée colle parfaitement à l'ambiance du roman. J'imagine totalement Jane en poupée désarticulée quand elle décrit la photo d'elle après l'accident. Je trouve aussi le travail esthétique sur le livre très bon avec les roses et tiges à chaque début de chapitre.
Il faut passer le cap de la superficialité de Jane des premiers chapitres qui, même si elle est « importante » pour le récit n'en est pas moins chiante, et après vous pourrez véritablement apprécier ce roman, avec lequel vous passerez un bon moment !!