Désolée d'avoir mis longtemps à l'écrire et à le publier mais ma connexion internet déconne un peu en ce moment. Cet article parle beaucoup de musique alors si vous faites un petit click sur les titres de chansons vous pourrez les écouter ^^
Chapitre 12
Couloir – Palier de l'appartement de Yamapi
Marika embrassait toujours Yamapi et quand elle vit qu'Ana était partie elle desserra son étreinte.
Yamapi toujours sous le choc : « Qu'est-ce qui t'a pris ? »
Marika : « Quoi ? J'ai cru qu'elle partirait jamais. C'est bien la première fois que ça te pose un problème de m'embrasser ! »
Yamapi : « Je te rappelle qu'on est plus ensemble », répondit-il sur un ton sec.
Marika : « C'est bien pour ça que je suis là non ? »
Yamapi : « ... »
Marika : « Arrête de faire l'idiot ! Je suis là pour qu'on se remette ensemble ! »
Yamapi ne répondit toujours rien et semblait perplexe.
Marika : « Tu me fais entrer ? », demanda-t-elle en le poussant.
Elle entra sans attendre la réponse mais resta figée à l'entrée du salon en voyant Ryo. Ce dernier la regardait avec un grand sourire et lui fit un petit signe de la main, mais elle savait que ça ne présageait rien de bon...
Ryo : « Bonjour Marika. »
Marika : « Bo... Bon... Bonjour Ryo. »
Yamapi arriva à son tour dans la pièce. Marika se tourna vers lui.
Marika : « Qu'est-ce qu'il fait là ? »
Yamapi : « Il est venu pour parler de choses importantes, pour la tournée. »
Marika : « Oh... Merci et au revoir Ryo. »
Ryo : « Tu pars déjà ? »
Marika : « Non c'est toi qui pars », répondit-elle méchamment.
Ryo : « Non, je crois pas non ! »
Yamapi : « Je suis désolé Marika. »
Marika : « C'est pas de ta faute mon chéri. »
Soudainement Ryo se leva, la prit par le bras et la ramena sur le palier.
Ryo : « On t'a dit que c'était important alors vire », lui chuchota-t-il à l'oreille.
Yamapi les rejoignit.
Yamapi : « Arrête Ryo ! »
Ce dernier lâcha Marika et retourna dans le salon.
Yamapi : « Je suis désolé. Peux-tu me laisser un peu plus de temps STP ? »
Marika : « Pourquoi ? C'est à cause de la fille de tout à l'heure ? »
Yamapi : « Non. »
Marika : « Alors pourquoi ? »
Yamapi : « Tu te demandes vraiment pourquoi ? »
Marika : « Excuse-moi. Je te promets, j'ai changé. Je t'aime et je ne veux pas te faire de mal », dit-elle en prenant un ton qui se voulait doux.
Ne voyant aucune réaction chez Yamapi, elle vint se coller à lui et l'embrassa de nouveau. Au début sans réaction, il commença à répondre peu à peu au baiser de Marika. Lorsqu'il voulut la serrer dans ses bras, il entendit un cri qui le ramena à la réalité.
Ryo : « Pi, qu'est-ce que tu fous ? »
Les bras de Yamapi retombèrent et il décolla ses lèvres de celles de Marika. Elle le regardait avec un grand sourire mais lui se sentait gêné, comme si il venait de faire quelque chose de mal, comme si il venait de tromper quelqu'un, et il ne savait pas pourquoi.
Marika : « Bon, je te rappelles demain ? »
Yamapi : « D'accord. »
La jeune femme se dirigea vers l'ascenseur qui ne mit pas longtemps à arriver. Quand elle disparut derrière les portes, Yamapi rentra chez lui rejoindre son meilleur ami.
Retour sur Ana dans l'escalier
Ana était troublée mais surtout énervée à cause de la scène qu'elle venait de voir.
Ana (pensée) : « Non mais quelle pouffe ! Et la politesse alors ! Et puis faut pas se gêner ! Il a mauvais goût quand même le méchant voisin débile ! C'est vrai qu'elle est très belle mais elle dégage quelques chose de pas naturel ! »
Elle repensa alors à la jeune femme. Elle était petite, très mince, un petit visage et les cheveux arrivant aux épaules. Elle était très bien habillée, légèrement maquillée, mais son attitude, sa posture la rendait vulgaire. Elle se rappela alors du baiser et s'énerva de nouveau.
Retour sur Arisa dans l'appartement d'Ana
Ana venait de fermer la porte lorsqu'Arisa reçut un mail sur son portable. Le message lui disait de regarder par le judas ce qu'il se passait dans le couloir. Elle se précipita à la porte et ne perdit rien du spectacle.Voici les pensées d'Arisa :
« J'ai bien travaillé quand même, elle vraiment canon : mimi et sexy à la fois. Ca change de son costume d'avocate ou de ses T-shirts à la con ! Je mérite vraiment de devenir la styliste vedette d'une maison de haute couture ! Mwahahaha ! Bon j'arrête de divaguer je regarde. Elle est gênée en voyant Yamapi, qu'elle est innocente ! C'est kawaii. Mais qu'est-ce qu'elle fout ? Elle s'incline devant sa rivale, qu'elle est conne ! L'autre lui répond même pas ! Elle embrasse Yamapi ! Mais arrête ! Décolle tes lèvres qui ont traîné partout de lui ! Ce beau jeune homme pur ne doit pas être souillé ! Oh ! Ana part. Tiens elle prend les escaliers. Ah elle avait l'air gêné et énervé même ! Bon bah maintenant c'est clair, elle est pas insensible à Yamapi ! Bon je lui envoie un mail pour lui confirmer. Je sens que je vais bien m'amuser ! J'ai hâte qu'elle rentre pour savoir ce qui s'est passé chez Ueda. Ah ça y est elle s'est décollée cette pouffe ! Bah elle rentre comme ça ? Elle est pas gênée ! Il se retrouve comme un con à la porte, pourquoi il bouge pas ? Ah il rentre... Bon je fais quoi ? Je reste quelques minutes, je pense pas qu'elle reste longtemps... Bon je m'emmerde là ! Quand est-ce qu'elle se tire mémère ? Ah bah enfin. J'ai cru qu'elle allait s'incruster et que je dépérirais à la porte ! Ah c'est Ryo qui la jette dehors ! Bravo ! Y a pas à dire, avoir un Ryo sous la main c'est nécessaire ! Avec Ryo débarrassez-vous des pouffes nuisibles en quelques minutes ! Il a vraiment pas l'air content. Il fait peur quand il a pas l'air content ! Ah Yamapi revient. Non Ryo, pars pas ! Les laisse pas seuls ! Bah qu'est-ce qu'elle fait ! Décolle-toi connasse ! Enlève tes lèvres de là salope ! Et toi pourquoi tu la dégages pas ? C'est la 2ème fois, t'es habitué maintenant, tu devrais réagir ! Quoi !!!! La prends pas dans tes bras ! Qu'est-ce que tu fous Yamapi ! Les mecs sont vraiment faibles. Ah bah il s'est arrêté. Merci Ryo ! C'est ça casse-toi morue !!! Bon bah y a plus personne. Il me reste plus qu'à patienter... Et elle a toujours pas acheté de télé !! »
Retour sur Marika dans l'ascenseur
Les portes de l'ascenseur venait de se refermer. Elle cessa d'agiter sa main pour dire au revoir à Yamapi et d'afficher son sourire. Elle prit son portable et appela son manager.
Marika : « C'est moi. Je viens de sortir de chez Yamapi. »
Manager : « Quoi déjà ? »
Marika : « On a été dérangé. Ca va être plus dur que ce que je pensais. Mais il finira par céder. »
Manager : « Ca vaut mieux pour toi. Mais je te fais confiance. »
Elle raccrocha.
Marika (pensée) : « Il va falloir que je me débarrasse de Ryo et de cette voisine... Ils vont tout faire foirer ces idiots ! »
Retour sur Ana
Ana venait de sortir du bâtiment et décida de prendre un taxi. Elle réussit par chance à en chopper un au passage. Il y avait des bouchons mais elle arriva malgré tout à l'heure à son RDV.
« RDV », pensa-t-elle. « Non c'est pas un RDV. C'est juste un dîner entre amis ! »
Elle fut alors un peu plus consciente du fait qu'elle était une femme, Ueda un homme, qu'ils passeraient la soirée en tête-à-tête, qu'elle était pomponnée et qu'il risquait de se faire des idées... Elle sonna à l'interphone un peu stressée. Ueda répondit immédiatement, comme si il avait attendu qu'elle sonne, ce qui n'était pas pour la rassurer.
Ueda : « Oui ? »
Ana : « ... C'est Ana. »
Ueda : « Je t'ouvre ! »
Ana : « Merci. »
Elle rentra dans l'immeuble et se dirigea vers l'ascenseur.
Ana (pensée) : « Sa voix était normale, comme d'habitude. C'est moi qui me fait des idées ! Je me monte la tête toute seule ! Non en fait c'est à cause d'Arisa ! »
Elle arriva enfin à la porte d'Ueda et n'eut pas le temps de sonner qu'il avait déjà ouvert.
Ueda : « Bonsoir Annaëlle », lui dit-il avec un grand sourire.
Ana : « Bonsoir. »
Ueda : « Je t'en prie, entre », dit-il en s'écartant.
Ana : « Merci. »
Ueda : « Tu es vraiment superbe ce soir ! »
Ana rougit et ne savait pas quoi répondre.
Ueda : « Je voulais pas dire non plus dire que d'habitude c'est pas le cas ! Cette tenue te va très bien... Enfin tu vois quoi ! Bon j'arrête de m'enfoncer... »
Ana rigola. Ueda était vraiment mignon. Il était gêné et rougissait à son tour.
Ana : « Toi aussi tu es très beau ! », dit-elle alors sans réfléchir.
Quand elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire, elle baissa les yeux et rougit de plus belle. Elle ne vit pas alors qu'Ueda était tout aussi gêné. Il l'emmena au salon où il avait dressé une table avec des chandelles et des pétales de roses rouges éparpillés. Ana se rendit compte qu'elle était vraiment lente et qu'elle ne s'était peut-être pas montée la tête.
Ueda : « Tu veux boire quelque chose ? »
Ana : « Je veux bien. »
Ueda : « Du vin blanc ? »
Ana : « C'est parfait. »
Ueda servit deux verres du vin blanc doux posé sur la table. Il lui recula alors la chaise pour qu'elle puisse s'asseoir.
Ana : « Merci. »
Ueda : « Alors comment ça s'est passé le travail ? Tu te plais à la JE ? »
Ana : « Bah en fait ça s'est plutôt bien passé quand même. C'est vrai que c'est pas un boulot qui me passionne vraiment mais je suis bien obligée de le faire. »
Ueda : « Pourquoi tu dis que ça aurait pu être pire ? »
Ana : « Bah j'aurais pu être dans un cabinet d'affaires avec que des vieux austères. Vous êtes tous là donc c'est quand même plus agréable ! Je m'entends bien avec tout le monde sauf mon méchant voisin. »
Ueda : « Tu continues de l'appeler le méchant voisin ? », dit-il en rigolant.
Ana : « Bah évidemment, vu comment il m'a réveillé hier ! »
Ueda : « Jin nous en a parlé ! T'es violente !! »
Ana : « Ah... Enfin c'est quand même de sa faute ! »
Ueda : « En tout cas maintenant tout le monde sait qu'il ne faut pas te réveiller en mettant la musique à fond ! »
Ana : « Exactement ! Si encore c'était Gackt ! Mais non ! Même pas ! C'était de la techno ! Il en a fait exprès, j'en suis sûre ! »
Ueda : « Tu aimes Gackt ? »
Ana : « J'adore ! C'est mon artiste préféré ! En fait on pourrait même dire que c'est le seul ou presque que j'écoute ! Pourquoi ? »
Ueda : « Gackt est aussi mon chanteur préféré ! Quelle est ta chanson préférée ? »
Ana : « En fait je les aime toutes mais il y a certaines que j'écoute plus à certains moments, et puis ça change après. » Puis elle reprit avec un pointe d'amertume dans la voix : « Mais malgré tout je dirais Birdcage. »
Ueda se rendit compte qu'elle devait faire référence à son père et voulait changer de sujet pour ne pas la rendre triste mais elle lui demanda avec sa voix habituelle : « Et toit tu préfères quelle chanson ? »
Ueda fut surpris de la voir changer aussi rapidement et répondit : « Fragrance je pense. »
Ana fut parcourue d'un frisson mais répondit quand même : « Je l'adore aussi, en fait je les adore toutes !! »
Ueda : « Moi aussi en fait ! »
Et ils rigolèrent et grâce à Gackt l'atmosphère se détendit.
Ana : « Au fait ce matin j'ai entendu une de vos chansons. »
Ueda : « Vraiment ? Laquelle ? Tu as aimé ? »
Ana : « Oui, Yorokobi no Uta et oui. En fait c'était la 1ère fois que j'en entendais, je sais c'est pas sérieux vue que je travaille pour la société qui vous produit... »
Ueda : « Je suis trop content ! Mais t'en fais pas ! Tu auras tout le temps de les écouter ! », dit-il avec un grand sourire.
Ana : « Oui ! »
Ueda : « Je pense que c'est prêt ! Si tu as faim j'apporte l'entrée. »
Ana : « Euh, si tu veux. »
Ueda partit dans la cuisine et revint avec deux assiettes de sashimis. Ils commencèrent à manger, silencieusement. Au bout de quelques minutes ils recommencèrent à parler.
Ana : « C'est vraiment délicieux. »
Ueda : « Merci. »
De nouveau le silence se mit à régner...
Ueda : « Attends je vais mettre un peu de musique. Gackt ? »
Ana : « Ok. »
Ueda : « Quel album ? »
Ana : « Comme tu veux », dit-elle avec un grand sourire. « Diabolos ? »
Ueda : « J'ai compris », dit-il en rigolant.
Ueda mit donc Diabolos et revint s'asseoir. L'entrée terminée, il retourna avec les assiettes vides dans la cuisine.
Ana : « Attends je vais t'aider. »
Ueda : « Non reste assise. Je ne t'ai pas invitée pour que tu débarrasses la table ! »
Ana : « C'est juste pour t'aider... »
Ueda : « Reste assise ! »
Ana : « D'accord, d'accord... »
Ueda : « Bien ! Je prépare les pâtes et j'arrive », dit-il en souriant.
Ana : « Les pâtes ? »
Ueda : « Oui, des spaghettis bolognaise. Tu n'aimes pas ? »
Ana : « Tu plaisantes ! J'adore ça !! »
Ueda : « Ouf ! »
Ana rigola à la succession des expressions sur le visage d'Ueda, la satisfaction puis l'angoisse et enfin le soulagement.
Ueda : « Pourquoi tu rigoles ? »
Ana : « C'est toi qui me fait rire ! »
Ueda « Je te fais rire ? »
Ana : « Tu aurais vu la succession des expressions de ton visage, c'était à mourir de rire ! »
Ueda : « Vraiment ? »
Ana : « Oh que oui !! », dit-elle en rigolant toujours.
Ueda partit dans la cuisine et revint quelques minutes après avec les deux assiettes de spaghettis.
Ueda : « Et voilà ! Mademoiselle est servie ! », dit-il en français.
Ana toujours en français : « Merci monsieur ! »
Il mangèrent leur plat en parlant de choses et d'autres, dans une atmosphère détendue. A la fin du repas, ils s'installèrent dans le canapé. Ils continuaient de discuter et de rire.
Ueda : « Tu veux un thé avec le dessert ? »
Ana : « Je veux bien. »
Ueda : « Je peux te proposer du thé vert, du thé à la menthe, du thé à la pomme, du thé... »
Ana : « Un thé à la menthe STP. »
Ueda : « J'arrive tout de suite. »
Ueda revint avec deux coupes de mousses au chocolat et deux tasses de thé à la menthe.
Ana : « Merci. »
Ueda lui sourit. « Tu veux du sucre ? »
Ana : « 2 STP. »
Ueda : « Voilà. »
Ana : « Merci. »
Ueda : « Veux-tu jouer du piano ? », demanda-t-il une fois le dessert terminé.
Ana : « Oui ! », répondit-elle avec un grand sourire.
Elle s'installa derrière le piano.
Ana : « Tu veux que je joues quoi ? »
Ueda : « Tu aimes jouer quoi ? »
Ana : « Beethoven, Mozart, Bach... »
Ueda : « Beethoven ? »
Ana : « D'accord. »
Elle commença alors à jouer la Sonate au Clair de Lune. Elle jouait en fermant les yeux, son visage exprimait un sentiment de douceur, de calme, de paix. Ueda la regardait attentivement, l'écoutait attentivement. Il était sous le charme. Lorsqu'elle finit de jouer, elle rouvrit les yeux et se trouvait gênée.
Ana : « Excuse-moi... »
Ueda : « De quoi ? »
Ana : « Je me suis un peu laissée emportée... »
Ueda : « C'était vraiment magnifique. »
Ana : « Tu veux jouer ? »
Ueda : « Non, continue. »
Ana : « S'il te plaît... », dit-elle en faisant une petite moue à laquelle Ueda ne put résister.
Ueda : « Très bien. Tu veux écouter quoi ? »
Ana : « Comme tu veux. Et si j'abuse pas trop, tu peux chanter aussi... »
Ueda : « Non, t'abuses pas trop... Tu veux que je joues une de mes compositions ? »
Ana : « Ca serait vraiment génial. »
Ueda : « La chanson s'appelle Love in Snow. »
Ana était émue. La chanson était magnifique, la voix d'Ueda sublime. Elle aussi était sous le charme. Une fois la chanson terminée ils se regardèrent dans les yeux quelques instants. Ueda commença alors à approcher son visage de celui d'Ana mais l'interphone l'interrompit. Ueda et Ana tournèrent leur tête au même moment vers l'entrée. Ueda sortit de la pièce, silencieux, visiblement contrarié d'avoir été interrompu, et alla répondre.
Ueda : « Oui ? »
Inconnus, hurlant en choeur : « C'est nous !!!!!!!!!!! »
Ueda décolla le récepteur de l'interphone de son oreille, ça y est il était sourd...
Ueda : « Désolé mais je crois que vous vous êtes trompé d'appartement. »
Sur ce il raccrocha et retourna dans le salon.
Ana : « C'était une erreur ? »
Ueda : « Oui... », répondit-il. « C'est pas vrai ! Ils sont venus exprès nous emmerder ! Je vais les massacrer ! », pensait-il.
Ana : « Tu veux que je joues quelques chose ? », demanda-t-elle pour lui faire oublier où ils en étaient restés.
Ueda : « Oui. Tu peux jouer ce que tu veux. »
Ana se dirigea donc vers le fauteuil du piano mais Ueda était sur le chemin. Ils se retrouvaient face à face et Ueda commença une fois de plus à avancer son visage vers celui d'Ana. Cette dernière ferma les yeux. Mais une fois de plus ils furent dérangés. Cette fois, c'était la sonnette de la porte qui avait retentit. Ueda leva alors les yeux au ciel se demandant ce qu'il avait fait pour mériter ça. Une nouvelle fois il sortit du salon et se dirigea à l'entrée. Il regarda par le judas, ils étaient là. Tous les 5... Pour l'espionner, le déranger. Il avait décidé de ne pas ouvrir mais de l'autre côté de la porte ils commençaient à s'impatienter et à parler un peu fort (en fait crier). Ueda les fit donc entrer pour ne pas ameuter les voisins.
Ueda : « Vous êtes vraiment des emmerdeurs ! »
Jin : « Faut le prendre comme ça ! Tu nous manquais trop ! »
Kame : « On s'ennuyait sans toi. »
Junno : « Elle est toujours là Ana ? »
Kôki : « A ton avis ? »
Junno : « ... »
Kôki : « Si elle était pas là, nous non plus on serait pas là ! »
Ueda : « Trop sympa Kôki ! »
Kôki : « A ton service ! », dit-il avec un grand sourire.
Maru : « Et puis il aurait pas mis autant de temps à nous ouvrir non plus ! »
Ils entrèrent tous sans le salon. Ils virent Ana assise sur le fauteuil du piano, elle était de dos, la tête penchée vers ses jambes et semblait parcourue de tremblements. En la voyant ils se précipitèrent tous vers elle.
Jin : « Ca va pas Ana ? »
Elle ne répondit rien.
Kôki : « Ueda t'as fait pleurer. »
Kame : « On t'a déjà dit de pas faire pleurer les filles !! »
Les garçons ne pouvait pas voir son visage, elle le cachait entre ses mains. Ueda s'agenouilla alors auprès d'Ana.
Ueda : « Qu'est-ce qui ne va pas ? », dit-il sur un ton très doux, se faisant véritablement du souci.
Soudain Ana retira ses mains de devant son visage, redressa la tête et éclata de rire. Les garçons la regardaient stupéfaits.
Maru : « En fait elle était en train de marrer depuis le début ! »
Ana ne pouvait plus se contrôler, elle pleurait de rire et l'expression d'incompréhension des garçons n'arrangeait pas les choses. Au bout de 5 minutes elle parvient tout de même à retrouver son calme.
Ana : « Désolée, je voulais pas rigoler comme ça mais vous étiez vraiment trop drôles ! J'ai pas pu m'arrêter. »
Jin : « Drôles ? Nous ? Quand ? »
Ana : « Dans l'entrée. Et vos têtes pendant que je rigolais. Et quand vous vous êtes précipités pour savoir pourquoi je pleurais. »
Ueda : « N'empêche qu'on s'est inquiété ! »
Ana : « Désolée ! »
Ueda : « Bon les garçons, bye. On veut pas vous retenir. »
Kame : « Bah tu nous jettes dehors ? »
Kôki : « T'as pas honte ? Et puis on a rien de mieux à faire ! »
Junno : « Et puis pourquoi il y a que toi et les NEWS qui pourraient profiter d'Ana ! »
Tout le monde le regarda bizarrement.
Junno : « Enfin profiter dans le sens de passer du temps avec elle. Vous aviez compris non ? »
Ana : « Oui oui, t'inquiète ! »
Jin : « Alors vous faisiez quoi d'intéressant ? »
Ueda : « On jouait du piano. »
Maru : « Tu en joues aussi Ana ? »
Ana : « Oui. »
Kame : « Tu veux bien nous jouer un morceau ? »
Ana : « D'accord. Quoi ? »
Kame : « Ce que tu veux. »
Ana réfléchit quelques instants puis se mit à jouer un prélude de Bach. Une fois de plus elle ferma les yeux et se laissa porter par la musique. Les garçons se turent immédiatement et écoutèrent eux aussi les yeux fermés. Quand elle jouait ils ressentaient sa passion, mais aussi le calme et l'apaisement qui se dégageait d'elle. Quand elle finit le morceau ils ouvrirent tous les yeux doucement.
Kame : « Tu joues depuis longtemps ? »
Ana : « Environ 16 ans. »
Junno : « 16 ans ? »
Ana : « J'ai commencé à 5 ans. »
Kôki : « C'était vraiment magnifique ! »
Ana : « Merci », dit-elle en rougissant. « Et vous jouez aussi d'instruments ? », demanda-t-elle.
Jin : « Je joue de la guitare. »
Junno : « Moi de la batterie. »
Maru : « Mon instrument c'est ma voix. »
Il fit alors une démonstration de beatbox.
Ana : « C'est vraiment génial ! Tu es trop doué !! J'adore ! »
Maru : « Merci. »
Ana : « C'est vraiment extraordinaire de pouvoir faire ça avec sa voix non ? »
Ueda fit une petite grimace.
Jin lui chuchota à l'oreille : « Tu es jaloux, c'est mimi ! »
Ueda lui jeta un regard glacial.
Maru : « Mais toi ce que tu fais avec les doigts c'est incroyable aussi tu ne trouves pas ? »
Cette fois-ci c'est Maru que les autres regardèrent avec suspicion.
Maru : « Je faisais référence au fait qu'elle joue très bien du piano. Vous avez vraiment les idées mal tournées ! »
Kame : « Bon passe encore pour cette fois ! Ana tu aimes quel style de musique ? »
Ana : « Tout. Sauf peut-être la techno. Et puis le gangsta rap non plus. Mais j'avoue avoir un gros faible pour Gackt et adorer la musique classique. »
Kame : « La musique classique ? C'est pas banal. »
Ana : « Je sais mais ça me détend, autant quand j'en joue que quand j'en écoute. »
Kôki après réflexion et vexé : « Tu n'aimes pas le rap ? »
Ana : « Si mais pas quand il y des paroles de violence, de discrimination et des filles à poil. »
Kôki : « Ah ok. En fait je commençais à être vexé, je fait du rap en fait. »
Ana : « C'est vrai ? » Elle réfléchit quelques secondes puis reprit. « Bah oui, il y avait une partie en rap dans Yorokobi no Uta non ? »
Junno : « Tu la connais ? »
Ana : « Oui. Je l'ai entendu ce matin à la radio. »
Maru : « Tu l'as aimé ? »
Ana : « Oui. »
Kôki : « Tu veux qu'on te chante quelque chose ? »
Ana : « Faut pas vous sentir obligés. »
Jin : « Pour te remercier de nous avoir jouer un morceau. »
Ana : « Avec plaisir. »
Maru : « Tu veux quoi ? »
Ana : « Comme je ne connais que Yorokobi no Uta choisissez... », dit-elle gênée.
Kame : « Je propose Precious One. »
Maru : « Bonne idée. »
Kame rajouta à l'oreille d'Ueda : « Tu pourras pas dire qu'on t'aide pas quand même ! »
Ils se mirent à chanter. Ana adora. Une fois la chanson terminée, ils discutèrent. La bonne ambiance régnait, ils discutaient, riaient. Mais à 0h30 elle commença à bailler. Elle était fatiguée. Ueda s'en aperçut.
Ueda : « Tu veux que je te raccompagne ? »
Ana : « Non c'est bon je vais prendre un taxi. »
Ueda : « Raconte pas de bêtises. Prends tes affaires, je te ramène en voiture. »
Ana se leva; prit son gilet et son sac, dit au revoir aux garçons et rejoignit Ueda dans l'entrée.
Une fois Ana et Ueda sortis, Jin alla dans la cuisine pour téléphoner. Quand il revint dans le salon, les garçons y allèrent de leurs commentaires.
Kôki : « Elle était vraiment belle ce soir. »
Junno : « C'est vrai. Sa tenue lui allait très bien. Son bustier faisait ressortir sa poitrine. »
Maru : « Et le maquillage ses yeux bleus. »
Kame : « Elle a vraiment de très beaux yeux. On s'y noieraient. »
Jin : « Et puis elle super drôle. Si vous aviez pu voir comment elle s'est énervée contre Pi ! »
Kame : « Et pourtant avec nous elle était vraiment adorable. »
Maru : « Je crois que Yamapi fait tout pour se faire détester ! »
Ils se mirent tous à rigoler.
Junno : « N'empêche il avait l'air furieux quand on est arrivé. »
Maru : « Je crois qu'on l'a dérangé à un mauvais moment. »
Kame : « Certainement. »
Kôki : « Mais comme il la raccompagne, je suppose qu'il va essayer de passer à l'action ! »
Junno : « Faut pas dire ça comme ça ! A mon avis ça sera romantique. »
Maru : « Oui. Il a y aller en douceur. Il a l'air de tenir vraiment à elle. T'as vu comment il était jeudi et hier ? »
Kôki : « C'est vrai qu'il planait complètement ! Jeudi après le cours et quand Ana a accepté le dîner ! »
Kame : « Il a pas arrêté de sourire pendant deux jours ! Je veux pas dire qu'il sourie jamais, mais là c'était non-stop ! C'était étrange quand même ! »
Maru : « C'est vrai que si ça marche avec Ana, il pourra enlever le prix du plus beau et imbattable sourire à Junno ! »
Junno : « C'est pas faux ! »
Le silence régna alors pendant quelques minutes. Ils venaient de se rendre compte du contenu de leur conversation.
Kame : « Les mecs, faut qu'on ait une vie sociale rapidement ! »
Kôki : « Délirer sur les baisers et le sourire d'Ueda... »
Maru : « Je veux plus jamais que ça arrive ! »
Junno : « Moi non plus ! »
Jin : « Faut qu'on se trouve des copines ! »
Kame : « Pourquoi on est célibataire ? »
Maru : « C'est pas normal ! »
Junno : « Je veux une femme !! »
Kôki : « On est en train de reporter tous nos espoirs sur Ueda ! Ca me rend malade. Enfin bon lui au moins il va avoir une copine... »
Jin en pensée : « Peut-être pas... »
photo : Pi
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