J'ai un peu avancé sur L'ex liaison dangereuse mais j'avoue qu'avec le boulot que j'avais cet été (en fait j'aavais repris celui que j'avais l'année dernière >> totalement crevée T_T horaires me tuent et boulot horrible T_T ) et depuis la reprise des cours, j'ai pas écrit... Bon, j'arrête de me plaindre !!! Bref, j'ai un peu avancé sur L'ex liaison dangereuse mais surtout j'ai écrit ce one-shot. Je devrais même préciser que je me suis beaucoup amusée à écrire ce one-shot !!! L'idée m'est venue suite aux déboires (vrais ou pas, mais là j'avoue que je m'en moque un peu) d'une certaine personne relatés dans une presse pas tout à fait recommendable ^^" Inutile d'en dire plus, ça gâcherait le ''suspens" XD J'espère que vous aimerez ce petit délire... et pour une fois, c'est un OS en une partie *O* Je m'étonne moi-même !!!!
Taxi 5 ~ La Revanche
Tout a commencé quand je me suis soudainement réveillée dans la nuit. J'avais chaud et soif. On était en été, la climatisation de l'appartement avait du mal à fonctionner et le propriétaire tardait à appeler le réparateur. Mais feignasse comme j'étais, j'hésitais à me lever : trop de boulot, trop fatiguant. Cependant, après dix minutes à virer dans mon lit, à ne penser qu'à la bouteille d'eau glacée qui se trouvait dans le frigo, je dus me résigner. Je me suis levée. Je marchai au radar dans un équilibre précaire mais finis tout de même par me retrouver face à la porte du salon. Je réussis à l'ouvrir à mon troisième essai. En pénétrant dans la pièce, je faillis trébucher sur un objet non identifié si bien que j'allumai la lumière pour éviter de me vautrer. Je gardai les yeux à demi-clos afin de continuer mon périple sans trop de danger. En arrivant à la hauteur du canapé, je sentis un regard fixé sur moi. Je tournai la tête et le regarda à mon tour avant de reporter mon attention vers la porte de la cuisine. Il avait l'air surpris. Je haussai les épaules et reprit mon chemin. Ah !!! Que de souvenirs !!!! Ce n'était pas la première fois que ça m'arrivait et il y avait peu de chances que ce soit la dernière. Arrivée dans la cuisine, je pris la bouteille qui n'attendait que moi, en bus un bon quart et repartit avec. Une fois le salon retraversé, j'éteignis la lumière. Je retrouvai le chemin vers mon lit facilement, me vautra dessus et rejoignis Morphée aussi rapidement que je l'avais quitté.
Tout a commencé dans ce club. Ces dernières semaines, ayant un peu moins de travail, pour tuer le temps, je sortais de plus en plus. Je rejoignis mes amis dans un club que l'on n'avait pas encore testé. Rapidement, je remarquai cette fille. Elle était mignonne, dansait bien et le plus important, n'avait pas du tout l'air coincée. Je finis mon verre et tel un prédateur fondis sur ma proie du jour. Arrivé devant elle, je lui sortis un de mes plus beaux sourires – sans vouloir me vanter, je suis assez doué pour ça – et l'invitai à danser. Elle ne put qu'accepter. Après un temps sur la piste, nous rejoignîmes mes amis et je lui offris un, deux... quelques verres et après avoir fait le tour de tout ce qu'il était possible de faire en boîte, je lui proposa de partir. Elle me sourit et me prit la main. Cette fois, je n'avais pas choisi la mauvaise fille. J'arrêtai le premier taxi et après nous être engouffrés à l'intérieur, elle donna son adresse au chauffeur. D'un côté, ça m'arrangeait... Arrivés chez elle, elle me sauta directement dessus. Elle me guida dans le noir vers ce que je pus identifier comme un canapé. Nous nous déshabillâmes mutuellement, jetant nos vêtements devenus superflus à travers la pièce. Mais alors que je venais de me remettre sur elle, la lumière s'alluma. Je vis une fille, à moitié endormie traverser la pièce. Je la fixai et quand elle arriva à hauteur du canapé, elle sembla me remarquer et tourna la tête vers moi. Elle me fixa à son tour environ cinq secondes, détourna la tête, haussa les épaules et reprit son chemin. Elle entra dans une pièce et en sortit une minute plus tard avec une bouteille d'eau. Elle sortit du salon et éteignit la lumière. Je n'avais pas bougé pendant les trois minutes qui venaient de s'écouler et là j'avais besoin de m'asseoir.
- Qui c'était ? demandai-je choqué à ma – comment pourrais-je l'appeler ? ... pas petite amie... conquête ? ... allez ! vendu pour conquête – conquête dont j'étais à peu près sûr qu'elle s'appelait Yuki.
- Ma coloc. Elle devait passer la nuit chez une amie... Je suis désolée...
- Tu penses qu'elle... commençai-je avant d'être coupé.
- ... refusera le plan à trois, c'est clair, dit-elle sérieusement comme si j'avais vraiment eu l'intention de poser cette question.
- Quel dommage ! m'exclamai-je en plaisantant avant de tenter une nouvelle approche.
- Ca m'a coupé l'envie, grimaça-t-elle avant de se lever.
Je n'avais pas assez dormi à cause de la chaleur et eus du mal à me réveiller. Au bout d'une vingtaine de minutes je finis par me lever et partis directement dans la cuisine préparer le petit déjeuner. Alors que le café s'écoulait trop lentement à mon goût j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournai et lui fis face. Elle était encore partie sans rien dire ! Quand allait-elle comprendre qu'elle était chez elle ? Il semblait gêné et vu la position dans laquelle je les avais trouvé cette nuit, je comprenais. J'étais sûre qu'il espérait que j'avais tout oublié.
- Bonjour, me salua-t-il en n'osant pas me regarder dans les yeux.
- Salut, lui répondis-je.
J'avoue que la première fois que c'est arrivé j'avais été plus que gênée et je l'avais engueulée. Ok, je n'avais pas prévu de rentrer cette nuit-là et je ne l'avais pas prévenue donc techniquement c'était de ma faute mais quand même... Surprendre sa colocataire en plein ébat amoureux, ou purement sexuel dans son cas, ne m'avait pas vraiment ravie sur le coup. Non pas qu'aujourd'hui j'aime ça, mais disons, que depuis c'est arrivé quelques autres fois et j'adore ce moment où je les rencontre le lendemain matin et qu'ils se retrouvent très cons. Les pauvres !
- Thé, café, chocolat ? finis-je par lui demander.
- Café s'il te plaît.
- Encore cinq minutes d'attente.
- Euh... Où est-ce que Yuki est passée ? demanda-t-il perdu.
- Yuri, dis-je en insistant sur le prénom de ma colocataire, est déjà partie au boulot.
- Hein ? Mais elle... s'appelle Yuri ?
Je me retins de ne pas exploser de rire. Elle nous avait ramené un champion.
- Je m'appelle Hana.
- Ryo, se présenta-t-il à son tour.
- Je sais, répondis-je.
- Euh... hésita-t-il. Est-ce que tu pourrais...
Je me réveillai dans un lit douillet. J'ouvris les yeux, tournai la tête vers la fille qui aurait dû se trouver à côté de moi mais la place était vide. Je passai la main sur le drap, il était froid. Après tout, ce n'était pas plus mal, ça évitait une discussion prise de tête jusqu'à ce que je me rappelle que j'étais chez elle. Et soudain l'étrange scène de la nuit me revint en mémoire. Après avoir été surpris par sa colocataire, Yuki avait décidé d'aller se coucher et comme il était tard elle m'avait proposé de dormir chez elle. Ne me voyant pas repartir à cette heure avancée de la nuit, j'acceptai sa proposition, déçu et frustré et espérant un revirement de situation qui n'arriva malheureusement pas. J'hésitai à me lever : la situation allait être très gênante, mais je ne pouvais pas rester planqué éternellement dans cette chambre. Je pris mon courage à deux mains et décida de me lever. Je regardai dans toute la chambre mais apparemment, nous avions oublié de rapatrier les vêtements. Je pris une couverture posée sur une chaise et l'enroulai autour de ma taille puis j'entrouvris la porte pour voir si la route était dégagée. Ne voyant personne, je m'avançai jusqu'au milieu du couloir et vit une porte ouverte qui donnait sur le salon. Je me collai contre le mur à la façon de James Bond pour vérifier une fois de plus si la voie était libre. La pièce étant vide, j'y entrai et me précipitai vers mes vêtements. Je dénichai mon boxer sous la table et mon t-shirt suspendu à une plante verte. J'allai dans la cuisine et la vis. La coloc était appuyée sur le plan de travail, dos à la porte. Elle avait de belles jambes. Je l'observai un instant espérant qu'elle ait tout oublié de cette nuit. Je toussotai légèrement et elle se retourna.
- Bonjour, la saluai-je en regardant un joli placard sur ma gauche.
- Salut, répondit-elle.
La discussion s'arrêta là. Je ne me voyais pas lui dire ''Bien dormi ?'' alors que je ne la connaissais pas et que je risquais de me prendre une bonne vanne en retour... surtout qu'au final il ne s'était rien passé du tout. Voyant mon embarras, elle finit par prendre la parole.
- Thé, café, chocolat ? me demanda-t-elle.
- Café s'il te plaît.
- Encore cinq minutes d'attente.
- Euh... Où est-ce que Yuki est passée ? demandai-je espérant qu'elle se soit cachée dans un coin.
- Yuri, dit-elle en insistant, est déjà partie au boulot.
- Hein ? Mais elle... s'appelle Yuri ?
Il fallait que j'arrête les soirées arrosées...
- Je m'appelle Hana, finit-elle par dire.
- Ryo, répondis-je.
- Je sais, me sourit-elle.
J'avais la désagréable impression que cette situation l'amusait beaucoup. Et maintenant, je devais poser la question (in)délicate.
- Euh... Est-ce que tu pourrais...
Le moment que j'attendais. C'était de plus en plus drôle ! Mais voyant son embarras, mon bon cœur prit le dessus et je décida de lui répondre.
- Tu couches avec qui tu veux, je ne vais pas aller le crier sur les toits.
- Merci.
- De rien, répondis-je blasée.
Il fallait que je me lance... Ce serait certainement mon unique occasion...
- Dis...
Dieu que c'était gênant ! Avec l'article de la fille au taxi, le manager m'avait conseillé de rester discret pendant un certain temps... et on ne peut pas dire que se faire choper en plein ébat allait m'aider à me faire oublier des tabloïds.
- Tu couches avec qui tu veux, je ne vais pas aller le crier sur les toits, me coupa-t-elle.
Elle semblait vraiment bien s'amuser, comme si elle était habituée. Je me demandai alors combien d'autres garçons avant moi elle avait pu voir défiler dans sa cuisine.
- Merci, répondis-je.
- De rien.
Elle sembla hésiter un instant avant de reprendre :
- Dis... Je sais que ce n'est pas forcément le bon moment pour ça mais...
Je l'avais repéré dès qu'il était entré. J'avais prévu d'être sage... dommage pour ma bonne résolution. Je ne savais pas si ce que j'avais lu dans cet article était vrai mais je trouvais ça dégueulasse, digne d'un vrai goujat. Alors si c'était vrai ce serait une revanche, si ça ne l'était pas ce serait une attaque préventive. La talent particulier d'Hana se révélait, pour une fois, bien pratique. Je fis ce qu'il faut pour qu'il me remarque et après avoir dansé, bu et flirté, il me proposa de partir. J'avais déjà gagné la partie... Je donnai au chauffeur de taxi mon adresse et le vis sourire. C'est sûr, il se disait que ce serait moins de complications le lendemain matin... Quelle naïveté ! Arrivés à l'appartement, je le guidai jusqu'au canapé tandis que nous nous déshabillions mutuellement. Alors qu'il venait de se remettre sur moi, la lumière s'alluma. Parfait timing comme d'habitude ! A force elle devait être habituée et elle ne faisait même pas attention à nous. Par contre, il s'était complètement figé. Ça aurait vraiment mérité une photo souvenir !
- Qui c'était ? demanda-t-il amorphe.
- Ma coloc. Elle devait passer la nuit chez une amie... Je suis désolée... mentis-je, plutôt bien d'ailleurs.
- Tu penses qu'elle...
- ... refusera le plan à trois, c'est clair, le coupai-je pour plaisanter.
- Quel dommage ! s'exclama-t-il avec un sourire forcé.
- Ca m'a coupé l'envie, grognai-je avant de me lever du canapé.
Je me levai de bonne heure, comme d'habitude, pour partir au travail. Je fis attention de ne pas le réveiller et filai dans la salle de bain avec mes vêtements. Quand je partis, ni Ryo ni Hana n'étaient levés. Sur le trajet jusqu'à mon boulot, j'imaginai parfaitement la scène : Ryo embarrassé et Hana qui s'amusait de la situation et qui allait finir par craquer...
Je la regardai avec mon sourire le plus avenant possible pour qu'elle réussisse enfin à finir sa phrase et me demandant ce qui pouvait la gêner à ce point, après l'avoir vu aussi sûre d'elle.
- ... tu veux bien me parler de Yamashita-san, finit-elle par avouer.
Le pauvre... D'un côté je le plaignais un peu... Il allait avoir beaucoup de mal à se débarrasser d'Hana... Enfin... ça le calmera certainement pour un moment
FIN
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